Vieille comme le monde…

Cette émotion, sensation masculine, incorrigible, qui ne nous a jamais quitté, et qui ressurgit un matin sur un quai…

Beauté féminine, irrésistible, fraîcheur de l’été, quand tu nous tiens, les mots se lâchent, j’ai de quoi les noter, sur mon strapontin, comme ils me sont venus, à bord d’un train, je vous les transmets…

Elles nous rendent fous
Toutes ces jupes qui vous prennent par la taille
Toutes ces robes qui se pendent à vos cous
On voudrait, oh oui on voudrait ! qu’elles s’en aillent
Prendre leur place en vieux jaloux !
C’est comme un vent qui nous soulève
Un sentiment au fond de nous
Depuis toujours, oh ! on  en crève
De vous rendre sans dessus dessous

Ca s’est passé hier matin, sur le quai de la station Auber du RER A, ces robes et jupes en mouvements dessinant des courbes sensuelles et suggestives, comme devant une chorégraphie de Béjard, vivante et expressive.

Allez, du balais ! … j’aspirais à mon boulot désormais. 

Déjà les mots s’en allaient, chassés de mon esprit, heureusement je les ai priés de poser pour moi dans quelques notes sur mon téléphone mobile intelligent doté de l’application pour ça, ce qu’ils ont accepté sans contrainte, et les voilà !

Poser ses mots sur une émotion, un sentiment qui vous surprend, vous submerge, une image que vous trouvez belle. Ne calculez pas, notez-les comme ils vous viennent sur un bout de papier, sur votre téléphone… Et laissez-les vous mener au bout de vos sens, laissant de côté le sens qu’ils peuvent bien révéler… ou pas, au premier abord.

Et si vous partagiez vos mots, l’émotion d’une image, d’une idée, sur une page blanche !

« Mais z’est zà qu’zà veut dire alors l’émozion d’une idée ?
– Colle l’article sur la vitrine et arrête de réfléchir ! Vivement qu’on colle celui sur l’arrivée du beaujo nouveau que ça fasse venir du monde dans cette turne !
– pff ! »
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3 commentaires pour Vieille comme le monde…

  1. Pascal dit :

    Un mot en jupe j’adore, surtout quand elle est très courte.
    Et quand ce mot n’a rien en dessous c’est vraiment très, très, sexy
    J’en ai rencontré deux hier, au rayon livres de notre petite librairie dans la prairie.

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  2. Gwenaëlle dit :

    Elles avancent légères et insouciantes dans leur petite robe légère, fluide. Elles la sentent bouger le long de leurs cuisses, tomber le long de leurs reins. Elles sont sûres de leur effet, mais marchent fières, cachées derrière leurs lunettes de soleil. Sentiment vieux comme le monde.. Heureuses de leur effet, heureuses de se savoir regarder, heureuses de plaire.. Encore ! Elles les aiment ces petites robes coquines qui les mettent en valeur. C’est un jeu masculin féminin, féminin masculin, le jeu de la sensualité qui prend tout son sens sous le soleil d’été.

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