Buller dans le parc…

Mais qu’est-ce qu’ils peuvent bien se dire, ces deux-là ?

L’autre jour je bullais dans le parc de Versailles, côté jardin précisément. Allongé sur le dos sur un banc de marbre au niveau de la fontaine de la Pyramide, je travaillais mes abdos, comme toujours après mon footing et mes étirements :
« une minute vingt, une minute vingt et une, argh ! …vingt-deux, arrrgh ! … vingt… tr..ois … »
Quand à quelques mètres de moi des éclats de voix me firent me redresser d’un bloc sur le banc.
« Vingt quatre ! »
Je me retournais en direction de  l’allée des Marmousets, ou l’allée d’Eau, comme vous voulez, vous savez cette allée qui descend jusqu’aux bassins du Dragon puis de Neptune avec ces espèces de chérubins potelés et joufflus qui dansent et jouent soutenant une énorme vasque au dessus de leurs têtes. Non ? … ce n’est pas grave !
Deux personnages, chacun sur son piédestal, l’un haranguait l’autre qui faisait tout pour l’énerver, dans une sorte de jeu à la « je t’aime, moi non plus ». Seulement d’où j’étais je ne distinguais pas leurs mots.
Qu’est-ce qu’ils pouvaient bien se dire ces deux-là ?

Je suis sûr que vous avez une petite idée !

Remplissez ces deux bulles avec ce qui vous vient à l’esprit.

Vous n’allez tout de même pas rester de marbre !

Cet article, publié dans Buller..., Ecrire, Jeux d'écriture, Prétexte, est tagué , , , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

14 commentaires pour Buller dans le parc…

  1. Perrat Pascal dit :

    Bonjour Antonio

    j’ai tenté de publier un commentaire sur ton blog et je me suis trouvé sur un autre blog

    Amicalement

    J’aime

  2. Phédrienne dit :

    Lui : Même pas fichu de tenir une flûte ! Tu peux aller te rhabiller !
    Elle : Pose toujours avec ton lion, crâneur !

    Lui : Tu es si jolie de dos, surtout ne bouge pas
    Elle : m’en vais te jouer un petit air, moi !

    Lui : ah, si j ‘étais d’os et de chair !
    Elle : je te jouerais la flûte enchantée pour toi tout seul ….

    J’aime

    • Antonio dit :

      Merci d’avoir donné le ton, Phédrienne, trois coups pour un lever de rideau comme au théâtre. Trois coups qui j’espère lèveront les retenues d’autres visiteurs.
      Belle entrée en scène dans mon blog en espérant que ces petits jeux vous amusent.
      Vous avez choisi Lui et Elle, c’est tout l’intérêt de l’ambiguïté du deuxième personnage.
      Et si c’était un homme ? …

      Super en tout cas ! 🙂

      J’aime

    • Phédrienne dit :

      C’est vrai que « ça » ressemble plus à un lui dans le modelé du corps bien que la pose soit féminine 🙂
      lui : En vérité, je te le dis, tu ne seras jamais le Glenn Gould de la flûte !
      et lui : Peut-être, mais moi, j’ai pas de fausses tablettes en chocolat !

      Bon, bon, j’arrête !

      J’aime

  3. Antonio dit :

    Tout est permis et sans limite… amusons-nous !

    Le premier : Et toi la flûte ! Mets-la en sourdine, ta musique fait rugir mon lion !
    Le second : Oh, grand coquin, vous allez me faire rougir !

    J’aime

  4. Pascal dit :

    Salut vielle blanche ! Tu viens chevaucher avec moi ?
    Cause toujours, ça me laisse de marbre !

    J’aime

  5. Gwenaëlle dit :

    Lui : Eh Caccia éloigne toi de Léo avec ta flûte !
    Lui : Aucune chance de t’ensorceler alors, mon bel Hermès !

    J’aime

  6. Gwenaëlle dit :

    Caccia : Hermès tu viens faire un p’tit tour dans le parc avec moi. J’ te jouerai un air de flûte !
    Hermès : Arrête de me tourner autour ou je lâche Léo !

    J’aime

  7. Gwenaëlle dit :

    Caccia : tu sais Hermès que tes muscles sculptés font palpiter mon p’tit cœur de pierre !
    Hermès : Caccia, je t’ai déjà dit que ta blancheur d’albâtre me laisse de marbre.

    J’aime

  8. laurence noyer dit :

    LUI: Aïe, le photographe m’a coupé le doigt!
    ELLE: ouais,ouais, c’est du pipeau, c’est pas avec ce doigt là qu’on fait du stop

    J’aime

  9. Sabine dit :

    – Si je t’attrape, salope, je te fais bouffer par mon lion.
    – Ta la la la la, pipeau, pipeau….

    J’aime

Ce que ça vous inspire...