Brèves du Café

L’idée, ici…

c’est d’écrire des scènes de la vie au café de la Page blanche, de les faire vivre comme si vous y étiez, en brèves, dialogues ou autres formes, dans le décor que j’ai commencé à planter, animant les personnages qui caractérisent ce lieu et d’autres qui ne feraient que passer, comme dans une sitcom, une série télé ou une scène de théâtre, chaque épisode n’étant pas contraint de suivre le précédent !

Comme moi, amusez-vous !

Premier épisode, saison 1 : Zozotte

Elle s’appelle Marie Elisabeth mais tout le monde l’appelle Zozotte. Petite, c’était la Zaza à son papa, la Maelle à sa maman. A l’école Jeanne d’Arc, à Mâcon, c’était tantôt Maelle, tantôt Bébeth. Ce n’était pas de sa faute, elle… lire la suite>>

Deuxième épisode, saison 1 : Le vieux

Le Tonio est un de ces patrons auvergnats qui achètent tous les fonds de commerce parisiens qui se libèrent. Il n’y a pas de limite à faire des affaires. Et en bon auvergnat, il n’y a pas de limite à faire des économies. Pas question de revoir la déco ou encore de… lire la suite>>

Troisième épisode, saison 1 : L’émotion des idées

Tonio, jean, surtout pas délavé, chemise en dedans, faisant ressortir ce ventre rond, désastre d’une vie derrière le comptoir à enquiller les demis, un pour toi, un pour moi, lui qui était affûté à l’âge de dix-huit ans, numéro dix et capitaine de la Séléccào de la porte de Vanves dans le championnat de football du dimanche matin avant d’entrer dans la vie professionnelle tracée par son père qui… lire la suite>>

Quatrième épisode, saison 1 : Brève au comptoir

« C’est comme ça et puis c’est tout ! conclut Tonio. Et d’ajouter :
– C’est encore moi le patron que je sache !
– Rrrhan ! ».
Françoise rageait à l’intérieur. Elle trouvait l’idée ringarde et le faisait savoir à son patron… à sa façon. Le vieux n’aurait jamais laissé passer ça… lire la suite>>

Cinquième épisode, saison 1 : Trois briquets dans la nuit

« Salut Tonio !
– Salut Khalid ! Je te sers un demi ?
– Ouais, je vais le boire avec mon ami, en terrasse… 
– Fernaaando Torres ! beugle-t-il en s’approchant de la table 7 où se tient Fernand, la tête dans ses écrits.
– Alors, on ne dit pas bonjour à son pote Khalid ? »… lire la suite>>

Sixième épisode, saison 1 : Table 7

Fernand n’a pas touché à son assiette.
« Z’est pas bon ?  s’étonne Zozotte qui a trouvé plutôt réussi ce pot au feu du chef.
– Pardon Zozotte, s’excuse Fernand, je n’ai pas faim, je n’aurais pas du le commander.
– Z’est pas grave, le rassure-t-elle en ramassant l’assiette et les couverts.
– Tu ne vas pas le jeter ? Sinon tu me le mets dans un Tupperware. Je l’emporterai chez moi. Je n’aime pas gaspiller.
– Z’est comme tu veux. Qu’ezz qui y a, za va pas ?
… lire la suite>>

Septième épisode, saison 1 : Pauvre Zorg !

« Il est sorti quand de l’hôpital ?
– Z’matin !
– Et t’es pas allée le chercher ?
– Ben non, z’travaille moi ! Et puis il avait qu’à pas faire le con avec zon vélo ! Zon pote Zohn il a un quat’ quat’, z’est plus facile pour zes béquilles et za zambe. En plus il zait conduire lui !
– Comment c’est arrivé ? 
… lire la suite>>

Huitième épisode, saison 1 : La fête à la virgule

« Fernaaaando Torres, mon ami !
Khalid débarque dans le café, l’écharpe bien serrée autour cou, comme s’il venait de se pendre, un livre en main.
– Salut Khalid ! lui répond Fernand après avoir relevé la tête de ses nombreuses feuilles griffonnées.
L’écrivain local lui tend la main pour le saluer… lire la suite>>

5 commentaires pour Brèves du Café

  1. cina dit :

    attachante cette zozotte…j’attends la suite!

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    • Et nous donc !

      Entre dans le café, installe-toi, je suis sûr qu’il y a des scènes pas piquées des vers dont tu nous servirais bien la prose ! … N’hésite pas ! 🙂

      « Zozotte, y a quelqu’un qui te demande à la 4 ! »

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  2. pascalemadeleine dit :

    Lulu était atteint de psychose, ce qui nécessitait une grande patience de la part de l’adulte qui s’en occupait, car il ne supportait pas le partage. Il était exclusif, comme un tout petit enfant, sauf qu’il entrait dans l’adolescence lorsqu’il échut dans l’institution.

    — Non Lulu, lâche ce banc en fer. Il est lourd. Non, tu ne le jettes pas par la fenêtre ! Sur la tête des camarades… Non plus !
    Il est lourd, lâche-le ! Lâc…Un bruit sourd accompagna la chute du banc.
    — …Fallait le poser, Lulu, délicatement. T’as fait un trou dans l’sol ! Quoi, tu t’en bats les couilles… Certes… Mais tu as bousillé le sol, Lulu, et le banc…
    — …
    — Je sais, tu l’as déjà dit… Mais, tu vas pas bien Lulu, c’est pas normal, là tu vois, tu menaces, tu invectives, tu cognes dans les murs. Ça ne va pas Lulu, il va falloir appeler les pompiers, là, tu vois…
    — …
    — T’as oublié tes cachetons, ce matin ? Non ? Tu l’as fait exprès de les verser dans les chiottes ? Oui mais, t’aurais dû éviter, parce que là, t’es agité quand même !
    — Non !
    — Si Lulu, t’es agité ! Bien sûr que non je ne veux pas que tu m’mettes un coup de but… Ni un coup d’béquille sur la tête…
    Je l’aimais bien Lulu. Mais ce n’était pas drôle de le voir grimper sur les meubles et sauter à pieds joints sur le billard…
    — Nique la police, nique ta mère la pute… T’as qu’à m’attraper ! Tu ne t’occupes jamais de moi. Toujours les autres, ben j’fous le bordel. T’es moche d’abord !
    Lulu à la dérive…

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  3. pascalemadeleine dit :

    Ben dis-donc y serait temps… Le banc est tombé sur la concierge…

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