« Les Britanniques ont mis un tapis rouge pour les athlètes français pour gagner des médailles. Je les en remercie beaucoup, mais la compétition n’est pas terminée. »
« C’est le résultat de l’Europe qui va compter. On mettra les médailles françaises dans l’escarcelle de l’Europe, comme ça les Britanniques seront contents d’être européens. »
Le 30 juillet dernier, alors que Paris voyait défiler les allemands, en culottes courtes, sur les rives de la Seine, claquant leurs tongs sur les palettes en bois qui ornent la plage de leur débarquement, armés de glaces Berthillon, notre président de la république tentait, lui, d’entrer à son tour dans l’histoire en s’initiant au fameux appel de Londres, sur fond de clash avec son allié anglais, telle une épreuve de Gymnastique sur tapis rouge avec figures de style imposées. (Hou ! … Soufflez !)
Oui mais Hollande n’est pas De Gaulle !
Alors qu’il appelait les anglais, ce lundi-là, trois jours après l’ouverture des jeux olympiques dans la capitale britannique, marquée par une cérémonie dont le spectacle a déjà époustouflé le monde entier, méritant sans conteste une première médaille d’or pour son réalisateur Danny Boyle, alors que notre président appelait ce lundi-là, les britanniques à s’unir avec l’Europe dans la guerre financière mondiale qui les assaille, imageant avec la malchance qui semblait les gagner dans leurs propres jeux, privés alors de médailles, et arguant avec ironie l’aura français et ses 4 médailles d‘or qui pourraient contenter les britanniques dans leur Europe… (attention on retombe sur ses pieds !), voilà que ces derniers répondent encore une fois à leur manière, en faisant cavaliers seuls, ramassant les médailles à la pelle et se plaçant à la troisième place, derrière les Etats-Unis et la Chine, avec 28 médailles d’or, quand la France, redescendue à la septième place, n’en compte à ce jour que 10, et c’est déjà une performance. (Ouh ! … soufflez à nouveau !)
Si c’est le résultat de l’Europe qui va compter, monsieur le président, il semble que cette dernière devra surtout compter sur les britanniques pour briller d’or devant les américains et les chinois.
Et pas sûr que demain les anglais soient plus Euro qu’avant. Mais aujourd’hui ils n’en sont pas moins heureux, c’est sûr !
En tout cas, l’appel semble avoir été entendu ! (Révérence ! )