Mais que peuvent-elles bien combiner ces deux là ?
Ah, vivement les beaux jours !
Ces jours plus longs et plus chauds où les rayons de soleil nous mitraillent par une de ces après-midi buissonnières et crapuleuses, tuant le temps au passage sans vergogne et sans que l’on puisse y faire quelque chose tant l’astre nous tient en joue par son feu redoutable, allongés sur l’herbe les mains derrière la tête.
Ah, je m’y revois déjà, bullant au cœur du Marais, dévalant la rue Saint-Antoine et me faufilant par le jardin du Petit Hôtel Sully jusqu’à la place des Vosges où trône en son beau milieu le square dédié à Louis XIII.
Ah, je m’y revois déjà, assis, un livre à la main que très vite je laisse tomber sur ma cuisse, laissant alors mon ouïe lire la musique des fontaines et mon regard se poser sur ce tableau orné de façades en briques rouges et de toits d’ardoise et qui m’encadre, moi, mon ombre et celles des marronniers.
C’est juste… carrément royal !
Oh mais qui sont ces créatures qui m’épient au loin, sous les arcades ?
Surgissent-elles du passé, filles de fer forgé qui entouraient jadis ce lieu en vogue et de festivités au XVIIème, les princesses de Rohan ou de Guéménée, les duchesses de Duras ou de Boufflers ou quelques autres Précieuses, que sais-je ? … A moins que ce ne soit deux œuvres vosgiennes qui cherchent à se faire une place dans la capitale ?
Que peuvent-elles bien combiner ces deux là ?
Je suis sûr que vous avez une petite idée !
Remplissez ces bulles avec ce qui vous vient à l’esprit.
La dame coiffée au carré : « Mais tu l’as vue. Mais c’est pas vrai ! »
La dame au chignon : « J’en ai le chignon tirbouchonné. »
La dame au carré : « Je m’étais imaginée un autre monde… Paris… L’hôtel de Sully.. Je rêvais »
La dame au chignon : « Moi aussi, je voyais déjà LES parisiennes. Des dames chics, élégantes, quoi ! »
La dame au carré : « Elle est en short ! Regarde ! En short ! Je ne savais même pas que cela existait pour femmes. »
La dame au chignon : « Et elle va entrer dans l’Hôtel ! I phone à l’oreille. Les princesses ont disparu »
La dame au carré : « Eh eh regarde il y a un type qui nous regarde ». Il prend une photo. Prends des notes. ????
La dame au chignon : « Il nous photographie. Eh vous Monsieur ! Venez voir par ici.
L’homme : « Oui ? »
La dame au carré en se passant la main dans les cheveux : « Que faites-vous ? »
L’homme : « je crée un exercice créatif »
La dame au chignon : « Avec nous ? »
L’homme : « oui, vous m’avez inspiré »
La dame au carré, rougissante : « C’est pour mon plus grand plaisir, Monsieur ! »
Grâce à l’homme créatif, elles cessèrent de tout critiquer. Elles sourirent, s’extasièrent sur Paris
et surtout les Parisiens.
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Voilà une note bien positive dans cette fin d’après-midi cauchemardesque au pays de l’Ovalie 🙂
Bel essai Sylvianne !
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Marie : Antoinette, t’irai pas prendre un bain de soleil sur la pelouse ?
Antoinette : oh non, je sors de chez le coiffeur, si je m ‘allonge sur ces transats, je vais être toute décoiffée.. Je sors ce soir. Comment tu me trouves ?
Marie : bien, cela te va bien, très moderne ta coupe, tu as tout tout d’une femme du 21ème siècle.. Moi tu vois je prefére mon chignon.. J’aime y planter mes piques à perles et mettre mes fines voilettes
Antoinette : toujours très élégante Marie.. Un rien désuète.. Je t’aurai bien imaginé vivre dans ce charmant hôtel de Sully. Avec des robes à paniers, une ombrelle cachant ta peau de lait, tes escarpins à boucles, tes gants en dentelles…
Marie : oh ! Pour les tenues j’aurai adoré.. Mais rien qu’à penser à l’hygiène dans ces années là, je préfère notre époque. Mais reconnais que les femmes ne sont plus aussi féminines…
Antoinette : parce qu’elles portent des pantalons ? Heureusement ma belle, notre libération est venue avec les tenues.. Alors la féminité, à chacune de se la créer, ce n’est pas que la toilette qui la fait. Tu peux être féminine en garçonne ! Et quel bonheur d’être en pantalon, tu te sens plus libre.. Tu peux t’asseoir partout, monter à cheval..
Marie : c ‘est sûr, mais avons nous vraiment besoin de s’habiller comme les hommes et de perdre notre identité ?
Antoinette : oh Marie, on ne va pas philosopher maintenant, il fait beau, allons buller dans le jardin !
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Une plume bien féminine 🙂
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La dame au chignon : On peut ranger les planches, Olive. Pour la neige il faudra repasser !
La dame au carré : Ca alors, Adèle ! Le GPS annonçait pourtant la place des Vosges.
La dame au chignon : Visiblement, Olive, ils ont remplacé les tire-fesses par des tire-au-flanc !
La dame au carré : Moi qui voulais tester ma nouvelle combi en tire-bouchon, c’est trop bête, Adèle !
La dame au chignon : Allez viens, on rentre à l’atelier, c’est plus de notre ressort !
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La dame au carré (regardant son plan de Paris) : Et si on essayait la station des Pyrenées ?
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Allez, on rentre à la maison
– Oui, mais il est où le cimetière?
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