Buller au Grand Palais…

Quelle impression on vous fait, là haut ?

Hopper au Grand Palais...L’autre jour, je bullais au Grand Palais, plus précisément à son pied, dans la file d’attente qui nous menait, ma sœur et moi, à l’exposition très courue de Hopper. « Joyeux Noël frangin ! Merci Sister ! »
Mais rien ne servait de courir pour qui n’arrivait billet en poing, merveilleux sésame que nous détenions en menottes et qui allait nous libérer de l’insoutenable attente promise dans l’interminable file d’à côté où on pouvait lire sur un écriteau l’inscription flippante :

« A partir de ce point, il y a 4h d’attente ».

Certes, notre file avançait un peu plus vite que sa voisine, clouée dans son lit d’inhospitalité avec de l’espoir en perfusion, cependant il nous faudra près de trente minutes pour passer le pas de la grande porte d’entrée.
Trente minutes durant lesquelles tous les regards étaient rivés au perron, immobiles, silencieux, attendant qu’il se passe quelque chose, un signe, un mouvement, une bonne nouvelle. Le tableau était frappant. Des lignes droites de files, des lignes perpendiculaires d’une pluie fine, un sac bleu turquoise, un parapluie vert bouteille, un rond rouge au pied d’un clarinettiste qui agrémentait l’attente d’une agréable musique.

Comme la sensation étrange de faire partie… de l’expo.

Quand deux regards curieux ou avisés nous scrutaient d’en haut, allant chacun de son commentaire sur l’étrange tableau que nous leur présentions.
Mais quelle impression on peut bien vous faire ?

Je suis sûr que vous avez une petite idée !

Remplissez ces bulles avec ce qui vous vient à l’esprit.

Rassurez-vous, vous avez tout votre temps !