Des Bleus à la belle étoile

D’écrits vains à écrivain, il n’y a qu’un pas…

et je viens de le franchir !

Une aubaine, la Coupe du monde de rugby, une rencontre, et nous voilà partis les Editions Salto et moi pour un coup, notre première fois, pour une belle aventure de publication, tels des bleus cherchant à décrocher nous aussi une belle étoile…

Le livre sort le 19 septembre…

Et le bébé ressemble à ça :

CouvertureJuillet 2015, les Bleus se préparent pour la huitième Coupe du monde de rugby. L’impensable se produit. Les joueurs de l’équipe de France, les entraîneurs et le chauffeur du bus disparaissent. Sans laisser de traces.
Mais où est passée la huitième sélection ? Qui a fait le coup ? Y aura-t-il une équipe pour représenter la France lors de cette compétition ? L’aventure des Bleus, en marche pour la Coupe du monde de rugby, comme vous ne l’auriez jamais imaginée.
Des chèvres les Coqs de Saint-André ? Vous ne pensiez pas si bien dire. Un thriller jubilatoire, une évasion littéraire pleine de rebondissements et d’humour…

Pour l’acheter, c’est par là >> 

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Ne nous fâchons pas !

Les brèves d’Ovalie

Angleterre – France      23 – 13

« N’empêche, de là à marquer de sang-froid, sans parler d’assassinat, y aurait quand même comme un cousinage ! »

On les avait aimés dans « Les caves se ros’biffent ! »… Un quart de finale de coupe du monde en Nouvelle-Zélande où les bleus se rebiffaient déjà contre nos meilleurs ennemis d’outre-Manche. Souvenez-vous !

Quatre matches que nos bleus s’étaient lancé dans la fabrication de fausses valeurs du rugby jusqu’à se faire prendre par la brigade des fraudes contre les Tonga… lire la suite >>

On les a retrouvé nos barbouzes, aussi imprévisibles que fabuleux ce samedi après-midi à Twickenham dans un remake de comédie à la française comme on les aime, surtout quand à la fin les rosbifs sont saignés à blanc de leurs tuniques.

Oui mais voilà, les bleus ne nous ont régalé que la moitié du film que l’on se faisait déjà en admirant Fofana, époustouflant, sensationnel, génial, détaler, enfumer et humilier tout un bataillon de la défense anglaise sur soixante mètres pour aller marquer le premier essai de la partie… et français s’il vous plaît !

« Le dernier né après Saint-André. Quand il perce, tu prends du gaz plein la poire ! »

Et puis plus rien. A l’heure de jeu, on n’avait plus envie de s’exhalter ni de rire à regarder le XV de la Rose réécrire le scénario à l’anglaise où les mangeurs de grenouilles allaient être réduits à manger l’herbe de la pelouse de Twickenham.

Mais ne nous fâchons pas !

Parce qu’au fond, il nous raconte quoi ce film des bleus en mission en Angleterre ?

Si vous aimez le rugby ou le ton de ces brèves, lire la suite ici >>

Retrouvez la rubrique Brèves d’Ovalie chaque semaine (ou presque) pour revivre les grands moments de rugby  autrement, sous ma plume désinvolte et partisane.

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Les brèves du Café…

Brève au comptoir

« C’est comme ça et puis c’est tout ! conclut Tonio. Et d’ajouter :
– C’est encore moi le patron que je sache !
– Rrrhan ! ».

Françoise rageait à l’intérieur. Elle trouvait l’idée ringarde et le faisait savoir à son patron… à sa façon. Le vieux n’aurait jamais laissé passer ça. Le Café de la Page blanche associé à la « beauferie » des idées de ce type.

« Pff … ».

Elle repassa derrière le comptoir sans regarder son interlocuteur.

« Oh, tu peux pouffer à défaut de faire des phrases. Elle est belle la discussion ! » reprit Tonio.
– Ben z’est vrai que z’a pas été trop le ztyle de la maizon… » crut bon d’intervenir Zozotte.
Toi, ressers donc un coup à Pierrot, tu vois bien qu’il est à marée basse au lieu de te mêler d’affaires qui ne te regardent pas ».

Tonio enchaîna, prenant Pierrot à témoin.

« C’est vrai quoi, j’vois pas où est le problème. Ce tableau noir, il est pratiquement vide depuis qu’on a rouvert il y a six mois. Qu’est-ce t’en penses toi ?
– Ah, moi j’trouve que c’est une idée géniale. Ça nous évitera d’aller chez les rosbifs samedi prochain !
acquiesça le plus fidèle des clients du patron.
– Haaaan, gros malins !  lâcha Françoise dans sa plus longue phrase de cette discussion qui durait depuis une heure déjà.

– C’est quoi ces han de… p… porteuses d’eau ? s’agaça Tonio, cherchant ses mots. T’es fatiguée ? .. Euh… mets moins d’eau dans le pichet si c’est trop lourd ! »

Il esquissa un sourire quand Françoise baissa la tête et attrapa deux assiettes qu’elle claqua brusquement dans l’évier. L’eau du robinet s’écrasait dessus à haute pression. Ainsi exprimait-elle sa colère dans une symphonie de fracas de vaisselle.

« Haha ! … Des han de porteuse d’eau, haha ! C’est bon, ça ! s’esclaffa Pierrot.
– Heiin ! … Z’est pas de vous, za ! » osa se mêler à nouveau Zozotte tout en servant sans regarder un deuxième whisky au client privilégié du patron.
– Stooop ! hurla Tonio qui voyait son alcool dix ans d’âge partir gratuitement. On voit que c’est pas toi qui le paye.
– Merci Zozotte ! Les yeux de Pierrot pétillaient devant une telle rasade.
– Et après ?
s’insurgea Tonio, c’est interdit de s’en servir pour faire un bon mot. Moi aussi j’ai lu Molière !
– C’est De Rostand,
le reprit Pierrot en aspirant du bout des lèvres le trop plein de son alcool à la limite de déborder du verre.
– De Roustand ? … heiin ? … Je l’ai jamais entendu dire ça et pourtant je le suis depuis Téléfoot, je suis fan de son blog dans l’Equipe.
– Mais non, j’te parle d’Edmond De Rostand, Cyrano de Bergerac. Et l’autre hé… Roustand haha !!
– Ah ben oui, c’est dans ce film même qu’il y a la fameuse réplique… euh.. c’est un pif, c’est un cap…
Il moulina ses gestes de sa main droite pour poursuivre avec un ton théâtral. Oh, que dis-je c’est un cap, c’est… euh… c’est une euh… insule ! »

Puis il se reprit, gêné :

« Euh, bon.. je sais plus trop mais… mort de rire ! » Et il rit.

Voilà que Fernand fit son apparition. Onze heures deux minutes. Une vraie horloge ce Fernand.

« Bonjour !
– Bonjour !
– Salut !
– Oh ! Bonzour m’zieur Fernand !
– Ah, je vois que Françoise n’est pas dans un bon jour,
lâcha le poète tout en lui adressant un sourire.
– Bonjour Fernand. Je suis juste un peu énervée, là !
– Ben oui, le bozz veut nous mettre un écran zéant devant le tableau pour zuivre les matss de rugby,
intervint spontanément Zozotte.
– Ouais et alors, poursuivit Tonio, j’vois pas où est le problème. Faut qu’il y en ait pour tout le monde ici.
– Pourquoi pas ? C’est une bonne idée, dit Fernand en se tournant vers Françoise.
– Pff !

– Madame trouve que ça fait pas assez littéraire pour l’endroit.

– Ben oui, z’est pas l’ztyle de la maizon…
– Moi j’aime bien le rugby même si je ne comprends pas tout,
ajouta Fernand. Et puis, c’est une matière à écrire comme une autre. Ca peut donner l’occasion de s’initier à une chronique sur les résultats des matchs, non ?
– Voilà, Fernand nous fait la chronique et on l’affiche en vitrine le lundi,
conclut Tonio, fier d’avoir gagné son bras de fer avec Françoise. Il a horreur quand ils se font la tête, ça peut durer très longtemps.
– Ah, mais je n’ai pas dit que ce serait moi le chroniqueur sportif. J’en suis bien incapable, alerta tout de suite Fernand.
– Mais qui alors ? demanda Tonio
– Toi ! Je suis sûr que tu as la verve pour nous concocter des petites brèves hebdo sur le sujet.
– Moi ? Tonio rougissait sans s’en rendre compte.
– Lui ?
s’étouffa Zozotte incrédule.
– Pff !
– Mais oui ! confirma
Pierrot déjà à sec depuis cinq minutes qu’il écoutait ses amis débattre. Ca s’arrose, non ?
– C’est la tournée du patron »
le rassura Tonio.

Une phrase qui sonnait comme un Alléluia dans les oreilles des quelques acolytes accoudés au comptoir.

Ainsi naquirent les brèves d’Ovalie ce matin-là, au comptoir du Café de la Page blanche.

Vous voulez la suite ? … cela ne dépend que de nous  !

Le décor est planté ! La rubrique Brèves du Café nous attend pour animer ce petit monde selon notre imagination et notre culture sitcom, série télé ou scène de théâtre !

Et n’oubliez pas, les Brèves d’Ovalie se mettent à jour chaque week-end… ou presque !

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Le bon, la brute et le truand !

Les brèves d’Ovalie

Le top 14 a repris depuis une semaine et déjà les stars sont à l’affiche !

Les trois prétendants au Brennus, sur le podium la saison passée, crèvent à nouveau l’écran du championnat de France dans une nouvelle réalisation spaghetti à la Sergio Leone où l’an passé l’individualisme et l’anarchie en ont été trop souvent les piliers, talonnés par l’enjeu, laissant le jeu quelque part dans les lignes arrière.

Les trois prétendants au titre de champion, héros incontournables de ce nouveau long métrage produit par la LNR, ont endossé les rôles principaux, comme l’année dernière.

Toulouse, le bon, celui qui produit le beau jeu, sans forcer, sans en rajouter hors des terrains, celui qui dégaine au bon moment et qui gagne toujours à la fin.
Clermont, la brute (ou l’abruti selon), celui qui tue sans pitié, le rouleau-compresseur en attaque mais qui sait aussi se laisser avoir bêtement, de cartons pleins en cartons jaunes, de fautes de mains en faute de points, le dindon de la farce, au final.
Toulon, le truand, celui qui commet des fautes sans se faire p(r)endre, celui qui parle trop et qui se voit infliger une traversée du désert, payante, de connivence avec le bon, en rouge et noir lui aussi, ils se partagent le butin final dont la gloire revient toujours au même.

Voilà donc à nouveau les trois personnages de ce TOP14, les armes en mains, en quête du graal, enterré quelque part dans le cimetière des phases finales, cimetière car l’an passé, le rugby y semblait mort et enterré à tel point que le blondin toulousain n’eut qu’à déterrer l’or de son 19ème Brennus.

Qu’en sera-t-il cette saison ?

Pas dit que ce TOP 14 nous rejoue le même film tant s’invitent à l’écran Biarritz et Bayonne dans un tout autre scénario de « Il était une fois dans le sud-ouest », dont le rugby habillé l’an dernier par des cache-poussières, ou des cache-misères parfois, semble aujourd’hui mieux armé et prêt à jouer, non de l’harmonica, mais une partition de haut vol qui pourrait bien mettre les deux formations basques sur les bon rails d’un chemin de faire bien mieux pour ne pas sombrer cette fois.

Et ça commence plutôt pas mal pour elles !

Quant à Paris, Racing Métro, Castres et Montpellier, ils ne se laisseront pas conter un western aussi facilement et affichent déjà dans la production des deux premières journées un tout autre genre.

Et s’il était une fois l’Amérique, pour ces protagonistes aux phases finales ?

Par contre pour Grenoble, Bordeaux, Agen, Perpignan et Mont-de-Marsan il faudra se battre jusqu’au bout pour survivre au milieu de l’élite, dans un bien long métrage aux airs d’un « Il était une fois la révolution », au moins.

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