Histoire de cul !

« Elle a un cul ! … Non, mais elle a un cul ! »

Lolo n’en revient pas…

Le jeu « A toi, à mots ! » revient avec une petite soeur culottée pour de bonnes parties de phrases en l’air cet été.

Le principe est simple :      CHACUN SON TOUR,

une phrase qui prolonge la précédente,

une lettre interdite,

mais sa sonorité toujours présente !

Histoire de cul, dans cette nouvelle partie met le Q au placard et invite le son des curieux à décupler leur imagination pour donner corps à une histoire…. notre histoire.

Relevez le défi et étonnez-vous… en cliquant ICI >>

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A toi, à mots, c’est aussi là- haut dans la barre de thèmes…

A toi, à mots !

« Il n’y a plus d’eau ! » s’exclama Mimi en revenant du puits.

Le chef du village décida de réunir les sages aux premières lueurs de l’aube. Mais elle tardait à venir, la pauvre nuit refusait de partir.  De plus, ce qu’il ne savait pas, c’est qu’ils étaient partis chasser le perdreau.
« Hein, la nuit ? … tu es sûre, Mimi ? … me v’là beau !
– Je m’en vais quérir le grand sage auprès de l’arbre à palabres ! »

Et il s’en alla au petit matin sur le chemin de sa quête avec sa canne et un chapeau.

Nous sommes quelques-uns à l’avoir suivi plein d’enthousiasme.

Vous êtes quelques-uns aussi à vous être perdus, comme lui, dans le désert des mots sans cette foutue lettre ‘o’, interdite, et avec au moins une fois le son ‘o’, phonétique.

Et pourtant, les quelques que nous restons encore puisons des mots nouveaux chaque tour pour relever le défi et surtout se défier entre nous avec l’esprit joueur.

Petit clin d’oeil à Gwenaëlle qui tient bon la barre de cette aventure. Bravo !

Rejoignez-nous et étonnez-vous…

dans ce jeu où les univers de chacun ne font plus qu’un, où votre famille de mots s’agrandit, où une histoire invraisemblable se tisse au fil de votre imagination !

A toi, à mots, c’est ici... où là haut dans l’onglet Jeu d’écriture… juste en dessous !

Essayez ou revenez-y ! …  Anaïs, Pascal, Smoreau, Véronique, vous séchez ou quoi ?

Tant que je vous tiens, vous qui passez par là, ce blog, ses sollicitations, ses jeux d’écritures, l’ami Caouette, le Jazz Band virtuel, vous en pensez quoi ?

Réagissez !

Matière à écrire…

Tout n’est que matière. La matière est le tout.

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » disait Tonio, le chimiste. C’est devenu un leitmotiv au Café de la Page blanche, le big bang de son univers en expansion.

Ah, l’univers ! … Il anime la matière dans son mouvement perpétuel depuis sa création. Dieu ?

Non, nous compliquerions. Pourquoi chercher une explication ?
Toujours la raison, quand il n’y a de place ici que pour le cœur.
L’univers a sans doute ses raisons que la raison humaine ignore.
L’amour, au cœur du mouvement… Mais oui, évidemment !

Pour quoi ?

Pour la matière, ça va de soi ! Sans amour, elle ne peut se mouvoir.
La matière se propulse en aimant, attirée par le mouvement, portée par son élan, elle se gonfle d’énergie, elle fond sous la lumière qui luit, elle se transforme, elle avance, elle danse, elle aime, elle est… elle meut !

Mais elle reste toujours égale à elle-même, à ce tout que l’homme appelle l’univers et dont il ne supporte pas l’idée qu’il puisse lui échapper, ne pas contenir dans ses instruments de mesure. Alors des nanomètres aux années lumières, il se perd dans la démesure.

Un jour, je le mesurerai et je saurai enfin où, quand, qui, quoi, comment et pourquoi.

Déjà, il se passionne dans ses recherches, dans sa quête du savoir, du sacré Graal. Il aime, il avance, poussé par son élan, il transforme le monde sous ses pieds, il se fond en poussière, de siècle en siècle. Il est, il meut, dans ce tout, insignifiant, il est, il meurt, la matière le balaye, grain de poussière qui reprend sa place dans la ronde de l’univers, au milieu des étoiles.

Tout est matière, même les mots que l’on écrit sur une feuille blanche.

Un mot naît de notre imagination et prend forme sous notre plume. Transformation de l’encre sous l’impulsion d’une mine affûtée dans le mouvement précis de nos doigts. Un mot, puis un autre, une phrase, puis une autre, une rature peut-être, une page agite enfin ses petites formes, son style sur le ventre de sa feuille-mère. On pourra bien la déchirer, la faire partir en fumée, chaque mot que l’on aura posé et lu aura existé, il poursuivra sa transformation dans l’air du temps, il aura participé à la ronde de l’univers, dans ce tout de la matière où tout un chacun se meut à jamais.

Je sais désormais que je n’écris pas pour rien. 

Et vous ?

… si vous laissiez exploser vos mots et s’épandre sur une page blanche de votre univers ?