Live Unblogged !

Débranchez le jack de votre écriture

et laissez exprimer le son acoustique de sa gratte sur le papier !

On n’est pas bien là, face à la mer, en haut de cette montagne, à la fraîche, déconnecté du net, le crayon à la main, on grattera quand on aura envie de gratter… ou encore au bord de ce ruisseau qui chante et que mon écriture accompagne ?

Ecoutez ce son roots de l’écriture !

Le Café de la page blanche ferme ses posts momentanément, le temps d’un projet d’écriture. Il reviendra dans quelques temps, autrement… (j’y réfléchis) mais toujours avec la même idée de partager ce plaisir d’écrire.
Vous pouvez continuer à surfer sur les pages du blog et laisser des commentaires si l’envie vous prend.

Mais n’oubliez pas de débrancher de temps en temps ! 😉

Le nouveau est arrivé !

Dans un petit bistrot du 14ème, il fait sensation !

Dans les jupes de la DRH qui ne le lâche pas d’une semaine, cruciale pour gonfler les ventes, il se présente à toutes les tables, ravissant tous les verres vides du Marketing qui n’attendaient que lui, sous les yeux de ses collègues résignés à l’étage.

« Bonjour, je m’appelle Beaujolais Villages, je suis nouveau. »

400 salariés qui triment toute l’année pour servir leur entreprise l’ont très mauvaise, laissés pour compte sur leurs étagères, ils n’hésitent pas à cracher du goulot sur le nouveau dès qu’ils ont l’occasion de l’ouvrir »

« C’est chaque année pareil, il n’y en a que pour le stagiaire ! » se lamente JB, rangé au placard.

« T’as vu son fut’ … c’est pas du chêne ! dit le vieux du Haut-Médoc.
– Il n’a même pas de robe, pouffe la fillette de Julienas.
– Normal, c’est pas une nouvelle ! rétorque le petit Morgon toujours le vin pour rire.
Arrêtez un peu, attendez de voir s’il est bon ! tempère le Chiroubles qui connaît bien le nouveau, puisque c’est son neveu.
– Encore du piston ! s’agace le Brouilly en froid avec tout le monde depuis qu’il a été mis au frais par la direction, trop jeune. »

« Moi, dit le père Ricard, je vous parie que dès demain on me demande à genoux de relever le niveau »

A vous d’imaginer une réplique, un dialogue, un récit, typique du milieu de l’entreprise, avec ses sujets fétiches, la machine à café, le harcèlement, les plans sociaux, les syndicats…

Amusez-vous !

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Vous aimez jouer avec les mots, c’est aussi là- haut dans la barre de thèmes, à Jeu d’écriture !

La parodie de la RATP

Le message de la RATP à l’intérieur des vieux RER A, toujours en circulation, (vous savez les rouge et bleu, crades et bondés), est aussi clair qu’il se veut poétique.

Gardez les rames propres en usant des poubelles mises à votre disposition.

L’idée est originale, la poésie a un côté scolaire et le résultat fait plus sourire qu’il n’est vraiment efficace.

C’est déjà ça !

Oh ! Je vous entends déjà vous moquer, détourner le message tant la RATP et son RER fétiche suscitent bien des réactions quant aux nombreux dysfonctionnements dont ils font l’objet chaque jour.

C’est pourquoi je me disais que l’on pourrait parodier ces poèmes pour leur faire passer nos messages, à notre tour !

Même les provinciaux, jouez avec nous, n’êtes-vous jamais monté dans ce train fantôme pour quitter la Gare de Lyon ou vous rendre à Euro Disney, déjà bien secoués ou morts de trouille à rester aussi longtemps dans un tunnel sans la moindre information ?

Moi j’ai bien une idée sur l’un d’entre eux… Et vous ?

Deux autres poèmes du vieux réseau ferré :
Les chewing gum sont de grands romantiques
Ces coeurs d’artichauts s’attachent très vite
Mais les pauvres, rarement, sont aimés en retour
Ils cherchent désespérément le grand amour
Alors que la promesse d’un amour fusionnel
Est dans tous les couloirs: c’est la poubelle !
**********
 Elle va et vient la canette de bière
Négligemment laissée sous un strapontin
Elle donne aux voyageurs le mal de mer
C’est pas banal en souterrain
Pour ne plus avoir mal au coeur
Jetez la à la poubelle, ce sera le bonheur.

Laissez aller votre imagination… Amusez-vous !

Unblogged !

Débranchez le jack de votre écriture

et laissez exprimer le son acoustique de sa gratte sur le papier !

On n’est pas bien là, face à la mer, en haut de cette montagne, à la fraîche, déconnecté du net, le crayon à la main, on grattera quand on aura envie de gratter… ou encore au bord de ce ruisseau qui chante et que mon écriture accompagne ?

Allez ouste, du balai… on quitte le nid du net les enfants !

« Tweet, tweet ! »

Vous pouvez tweeter tant que vous voudrez, maman ne téléchargera pas la bécquée au mois d’août.

Le Café de la Page blanche prend des vacances.

Faites comme lui, ignorez le wifi qui fait des vagues dans l’air paisible et vous appelle à surfer dessus. Coupez le cordon ombilical avec lui et retrouvez les sensations du toucher du crayon et du papier, de la rature ou de la gomme…

Ecoutez ce son roots de l’écriture !

Bonnes vacances imaginatives et créatives !

Et si vous ne revenez pas, vous voulez que je vous dise… je ne vous en voudrai pas ! 😉

Pour les accrocs ou les retardataires dans leurs lectures,
Cliquez ici pour retrouver les dernières élucubrations d’Antonio >>

Histoire de cul !

« Elle a un cul ! … Non, mais elle a un cul ! »

Lolo n’en revient pas…

Le jeu « A toi, à mots ! » revient avec une petite soeur culottée pour de bonnes parties de phrases en l’air cet été.

Le principe est simple :      CHACUN SON TOUR,

une phrase qui prolonge la précédente,

une lettre interdite,

mais sa sonorité toujours présente !

Histoire de cul, dans cette nouvelle partie met le Q au placard et invite le son des curieux à décupler leur imagination pour donner corps à une histoire…. notre histoire.

Relevez le défi et étonnez-vous… en cliquant ICI >>

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A toi, à mots, c’est aussi là- haut dans la barre de thèmes…

La parodie du président

Et si vous étiez Gérard Lenorman…

répondant à François le normal, président de la république ?

Notre président, au plus bas dans les sondages, semble avoir le moral dans les chaussettes. Il n’a pas le coeur à chanter, il déchante même chaque jour, de couacs en quoi qu’il dise ou qu’il fasse.

Alors, le Gérard qui est en vous pourrait peut-être lui redonner le sourire…

Imaginez !

Il était une fois… chez le psychanalyste, au conseil des ministres, inventez la suite…

Un grand garçon rond au regard un peu triste
Il attendait juste une phrase magique
On lui dit simplement: Si j’étais (vous) Président
Si j’étais président de la République…

A vous !

(Chanson originale)
Il était une fois à l’entrée des artistes
Un petit garçon blond au regard un peu triste
Il attendait de moi une phrase magique
Je lui dis simplement : Si j’étais Président
Si j’étais Président de la République
Jamais plus un enfant n’aurait de pensée triste
Je nommerais bien sur Mickey premier ministre
De mon gouvernement, si j’étais président
Simplet à la culture me semble une évidence
Tintin à la police et Picsou aux finances
Zorro à la justice et Minnie à la danse
Est c’que tu serais content si j’étais président ?
Tarzan serait ministre de l’écologie
Bécassine au commerce, Maya à l’industrie
Je déclarerais publiques toutes les patisseries
Opposition néant, si j’étais Président
 Si j’étais Président de la République
J’écrirais mes discours en vers et en musique

Et les jours de conseil on irait en pique-nique
On f’rait des trucs marrants si j’étais Président
Je recevrais la nuit le corps diplomatique
Dans une super disco à l’ambiance atomique
On se ferait la guerre à grands coups de rythmique
Rien ne serait comme avant, si j’étais président
Au bord des fontaines coulerait de l’orangeade
Coluche notre ministre de la rigolade
Imposerait des manèges sur toutes les esplanades
On s’éclaterait vraiment, si j’étais président !
Si t’étais Président de la République
Pour nous, tes p’tits copains, ça s’rait super pratique

On pourrait rigoler et chahuter sans risques
On serait bien contents si t’étais Président
Je s’rais jamais Président de la République
Vous les petits malins vous êtes très sympathiques
Mais ne comptez pas sur moi pour faire de la politique
Pas besoin d’être Président, pour aimer les enfants
Laissez aller votre imagination… Amusez-vous !

Petit jeu d’écriture créative

Ce jour-là, il avait commencé comme ça :

Dans sa maison ( il ou elle ) avait écrit partout. Sur les murs, les plafonds, les sols, même sur les meubles. Quand on entrait chez (elle ou lui,) c’était comme si on entrait…

Inventez la suite.

Ce-jour-là, je décidais de poursuivre comme ça :

Quand on entrait chez lui c’était comme si on entrait dans un blog, son blog !

Déjà, quand on arrivait sur le palier de sa porte on pouvait lire sur le paillasson « si vous aimez écrire et lire, soyez les bienvenus ! » et en dessous de la sonnette « Cliquez et entrez ! ».

Il était assez content de sa page d’accueil, il avait même trouvé l’idée originale de positionner le judas de la porte à l’extérieur de telle sorte que tout curieux pouvait avoir un aperçu de l’entrée de sa maison.

Et qu’y voyait-on ?

Un bout de mur noir où se dessinait un bonhomme penché sur une sorte d’encrier et semblant chercher des lettres, en vrac à l’intérieur. Curieux !

Et des curieux il y en a eu qui y ont jeté un œil. Certains n’ont sans doute pas compris et ont fait demi-tour, d’autres sont entrés et ressortis aussitôt, autant perplexes qu’inquiets par la personnalité atypique des lieux … et de son locataire.

Et puis il y a nous, presqu’aussi illuminés que lui, qui avons cliqué et sommes entrés toujours avec le même plaisir, chaque fois qu’il nous y a invité. 

Tout le monde dans la région s’était donné le mot.

Jusqu’à Paris même on parlait de sa maison et de tous ses sujets, intéressants, de ces petits jeux, rafraîchissants et ludiques, qu’il postait un peu partout à l’intérieur. Et peu importait les kilomètres, tout le monde voulait y apporter sa contribution, dans un coin du canapé, sur un bord de table, de mur ou de parquet. On trouvait toujours de la place. 

Quel plaisir de tous se retrouver ainsi, à écrire et se lire, assis, couchés, vautrés dans un coin de chaque pièce de cette maison extraordinaire aux allures d’auberge espagnole pour amoureux de l’écriture !

Alors qu’est-ce que vous attendez pour vous inviter chez lui ?

Après le boudoir de Phédrienne, voici un autre lieu insolite, un rendez-vous hebdomadaire à ne pas manquer que les petits jeux d’écriture créative de Pascal. J’adore !

Cliquez sur l’onglet Jeu d’écriture, là-haut dans le bandeau !

Ou bien accédez directement à son blog Entre2lettres.com >>

La parodie en prose

Un mot s’est épris de son poète et il clame cet amour  sous la forme d’une parodie de la célèbre chanson d’Edith Piaf.

Quand il me prend dans ses bras
Qu’il me parle tout bas
Je vois la vie en prose

Au milieu des mots d’amours
Des mots de tous les jours
Ca me fait quelque chose
Je suis entré dans son cœur
Pour mon plus grand bonheur
Pour lui j’ai pris la pose
C’est lui pour moi, moi pour lui dans sa rime
Il m’a écrit, m’a posé  sur son hymne
Et, dès qu’on pose les yeux sur moi
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat.

Et vous, elle vous inspire quoi cette chanson ?

Un bateau épris de sa rivière, un nourrisson de son père, un carton de son déménageur, un ballon de son joueur…

Essayez-vous à cette parodie comme cela vous vient en commençant par exemple avec ces mots :

« Quand il me prend dans ses/son bras… je vois la vie en… »

(Extrait de l’original)
Quand il me prend dans ses bras
Qu’il me parle tout bas
Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d’amour
Des mots de tous les jours
Ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon coeur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause
C’est lui pour moi, moi pour lui dans la vie
Il me l’a dit, l’a juré pour la vie
Et, dès que je l’aperçois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat

Laissez aller votre imagination… Amusez-vous !

La parodie d’une chanson

Parodier une chanson, c’est un jeu d’enfant !

En savoir + sur la parodie… ici >> !

Qui ne s’y est pas essayé pour un anniversaire, un pot de départ, jubilant du message détourné de la chanson originale ?

Même Patrick Sébastien y est allé de son célèbre « Je l’aime à courir » parodiant Cabrel et son amour jusqu’à la mort.

Oui mais respecter le rythme et la sonorité de la chanson originale pour un effet garanti  n’est pas toujours un exercice facile. Ecoutez !

[l’originale] Moi je n’étais rien et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien du sommeil de ses nuits,
Je l’aime à mourir
[P. Sébastien] Moi je l’aimais bien et voilà qu’aujourd’hui
Elle est tellement bidon quand elle est là je fuis
Je l’aime à courir
(en soulignés, les mots qui changent)

Entendez comme la sonorité de la seconde phrase est moins fluide, on n’a plus les accents sur le son ‘s’ qui donne un souffle, une respiration au texte, non ?

C’est pourquoi plus on colle au texte d’origine, à sa trame, plus c’est facile !

Je vous rassure tout de suite. Il est très difficile de coller à ce point à un texte original, t’es excusé Patrick, surtout quand on veut lui donner un autre sens et que le but ici est d’abord de faire rire.

Mais on peut toujours essayer !

Par exemple, si on voulait parler de l’euthanasie (désolé, ce n’est pas gai !), on pourrait coller encore plus à l’original :

Moi je n’étais rien et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien du sommeil de sa vie
Je l’aide à mourir

Là, je ne change pratiquement rien, je conserve la forme poétique originale.

Mais amusons-nous plutôt comme Patrick avec une autre idée, plus drôle, du genre :

  • « Je l’aide à sourire » en parlant de la caissière du supermarché
  • ou « Je l’aide à vieillir, grandir, dormir, courir… »

Parodiez le début (comme moi) ou un couplet ou toute la chanson si vous êtes carrément inspiré… sans vous prendre la tête sur la forme ! … là, on joue !

Moi je n’étais rien et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien du sommeil de ses nuits,
Je l’aime à mourir
Vous pouvez détruire tout ce qui vous plaira
Elle n’a qu’à ouvrir l’espace de ses bras
Pour tout reconstruire pour tout reconstruire,
Je l’aime à mourir
Elle a gommé les chiffres des horloges du quartier
Elle a fait de ma vie des cocottes en papier
Des éclats de rire
Elle a bâti des ponts entre nous et le ciel
Et nous les traversons à chaque fois qu’elle
Ne veut pas dormir ne veut pas dormir
Je l’aime à mourir
Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd’hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l’amour aussi
Elle vit de son mieux son rêve d’opaline
Elle danse au milieu des forêts qu’elle dessine
Je l’aime à mourir
Elle porte des rubans  qu’elle laisse s’envoler

Elle me chante souvent que j’ai tort d’essayer
De les retenir de les retenir
Je l’aime à mourir
Pour monter dans sa grotte cachée sous les toits
Je dois clouer des notes à mes sabots de bois
Je l’aime à mourir
Je dois juste m’asseoir je ne dois pas parler
Je ne dois rien vouloir je dois juste essayer
De lui appartenir de lui appartenir
Je l’aime à mourir

Laissez aller votre imagination… Amusez-vous !

En savoir + sur la parodie… ici >> !

La parodie des bonbons

Jacques en quête de douceurs pour sa belle se rend à nouveau chez son confiseur favori.

Mais là, quelle n’est pas sa surprise !

Le magasin affiche une pancarte où on peut lire : « Fermé du 5 au 12 novembre inclus »
Comment était-ce possible ? Acheter des fleurs ? Jamais de la vie, c’est trop périssable. Alors il remonte la rue du Commerce lorsqu’il tombe sur une vitrine qui l’invite à entrer.

Quand Jacques arrive chez sa douce, Germaine, il lui dit avec un air de grande satisfaction.

Je vous ai apporté des/du _______on(s)

Parce que les bonbons ___________able

Puis la/le(s) _____ons(s) c’est ______on

Bien que  les bonbons ____________able

Surtout quand ils _____________on

Mais je vous ai apporté des(du) _______on(s)

Remplissez les trous avec les mots qui vous viennent en essayant de respecter au possible le rythme de la chanson et les rimes qui peuvent être librement changées bien sûr.

Vous pouvez même poursuivre d’autres couplets si vous vous sentez inspirés.

Je vous ai apporté des bonbons
Parce que les fleurs c’est périssable
Puis les bonbons c’est tellement bon
Bien que les fleurs soient plus présentables
Surtout quand elles sont en boutons
Mais je vous ai apporté des bonbons
J’espère qu’on pourra se promener
Que Madame votre mère ne dira rien
On ira voir passer les trains
A huit heures moi je vous ramènerai
Quel beau dimanche allez pour la saison
Je vous ai apporté des bonbons
Si vous saviez ce que je suis fier
De vous voir pendue à mon bras
Les gens me regardent de travers
Y en a même qui rient derrière moi
Le monde est plein de polissons
Je vous ai apporté des bonbons
Oh! oui! Germaine est moins bien que vous
Oh oui! Germaine elle est moins belle
C’est vrai que Germaine a des cheveux roux
C’est vrai que Germaine elle est cruelle
Ça vous avez mille fois raison
Je vous ai apporté des bonbons
Et nous voilà sur la grande place
Sur le kiosque on joue Mozart
Mais dites-moi que c’est par hasard
Qu’il y a là votre ami Léon
Si vous voulez que je cède la place
J’avais apporté des bonbons…
Mais bonjour Mademoiselle Germaine
Je vous ai apporté des bonbons
Parce que les fleurs c’est périssable
Puis les bonbons c’est tellement bon
Bien que les fleurs soient plus présentables
Surtout quand elles sont en boutons
Allez je vous ai apporté des bonbons

Laissez aller votre imagination… Amusez-vous !