Parodier une chanson, c’est un jeu d’enfant !
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Qui ne s’y est pas essayé pour un anniversaire, un pot de départ, jubilant du message détourné de la chanson originale ?
Même Patrick Sébastien y est allé de son célèbre « Je l’aime à courir » parodiant Cabrel et son amour jusqu’à la mort.
Oui mais respecter le rythme et la sonorité de la chanson originale pour un effet garanti n’est pas toujours un exercice facile. Ecoutez !
[l’originale] Moi je n’étais rien et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien du sommeil de ses nuits,
Je l’aime à mourir
[P. Sébastien] Moi je l’aimais bien et voilà qu’aujourd’hui
Elle est tellement bidon quand elle est là je fuis
Je l’aime à courir
(en soulignés, les mots qui changent)
Entendez comme la sonorité de la seconde phrase est moins fluide, on n’a plus les accents sur le son ‘s’ qui donne un souffle, une respiration au texte, non ?
C’est pourquoi plus on colle au texte d’origine, à sa trame, plus c’est facile !
Je vous rassure tout de suite. Il est très difficile de coller à ce point à un texte original, t’es excusé Patrick, surtout quand on veut lui donner un autre sens et que le but ici est d’abord de faire rire.
Mais on peut toujours essayer !
Par exemple, si on voulait parler de l’euthanasie (désolé, ce n’est pas gai !), on pourrait coller encore plus à l’original :
Moi je n’étais rien et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien du sommeil de sa vie
Je l’aide à mourir
Là, je ne change pratiquement rien, je conserve la forme poétique originale.
Mais amusons-nous plutôt comme Patrick avec une autre idée, plus drôle, du genre :
- « Je l’aide à sourire » en parlant de la caissière du supermarché
- ou « Je l’aide à vieillir, grandir, dormir, courir… »
Parodiez le début (comme moi) ou un couplet ou toute la chanson si vous êtes carrément inspiré… sans vous prendre la tête sur la forme ! … là, on joue !
Moi je n’étais rien et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien du sommeil de ses nuits,
Je l’aime à mourir
Vous pouvez détruire tout ce qui vous plaira
Elle n’a qu’à ouvrir l’espace de ses bras
Pour tout reconstruire pour tout reconstruire,
Je l’aime à mourir
Elle a gommé les chiffres des horloges du quartier
Elle a fait de ma vie des cocottes en papier
Des éclats de rire
Elle a bâti des ponts entre nous et le ciel
Et nous les traversons à chaque fois qu’elle
Ne veut pas dormir ne veut pas dormir
Je l’aime à mourir
Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd’hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l’amour aussi
Elle vit de son mieux son rêve d’opaline
Elle danse au milieu des forêts qu’elle dessine
Je l’aime à mourir
Elle porte des rubans qu’elle laisse s’envoler
Elle me chante souvent que j’ai tort d’essayer
De les retenir de les retenir
Je l’aime à mourir
Pour monter dans sa grotte cachée sous les toits
Je dois clouer des notes à mes sabots de bois
Je l’aime à mourir
Je dois juste m’asseoir je ne dois pas parler
Je ne dois rien vouloir je dois juste essayer
De lui appartenir de lui appartenir
Je l’aime à mourir
Laissez aller votre imagination… Amusez-vous !
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