La parodie des bonbons

Jacques en quête de douceurs pour sa belle se rend à nouveau chez son confiseur favori.

Mais là, quelle n’est pas sa surprise !

Le magasin affiche une pancarte où on peut lire : « Fermé du 5 au 12 novembre inclus »
Comment était-ce possible ? Acheter des fleurs ? Jamais de la vie, c’est trop périssable. Alors il remonte la rue du Commerce lorsqu’il tombe sur une vitrine qui l’invite à entrer.

Quand Jacques arrive chez sa douce, Germaine, il lui dit avec un air de grande satisfaction.

Je vous ai apporté des/du _______on(s)

Parce que les bonbons ___________able

Puis la/le(s) _____ons(s) c’est ______on

Bien que  les bonbons ____________able

Surtout quand ils _____________on

Mais je vous ai apporté des(du) _______on(s)

Remplissez les trous avec les mots qui vous viennent en essayant de respecter au possible le rythme de la chanson et les rimes qui peuvent être librement changées bien sûr.

Vous pouvez même poursuivre d’autres couplets si vous vous sentez inspirés.

Je vous ai apporté des bonbons
Parce que les fleurs c’est périssable
Puis les bonbons c’est tellement bon
Bien que les fleurs soient plus présentables
Surtout quand elles sont en boutons
Mais je vous ai apporté des bonbons
J’espère qu’on pourra se promener
Que Madame votre mère ne dira rien
On ira voir passer les trains
A huit heures moi je vous ramènerai
Quel beau dimanche allez pour la saison
Je vous ai apporté des bonbons
Si vous saviez ce que je suis fier
De vous voir pendue à mon bras
Les gens me regardent de travers
Y en a même qui rient derrière moi
Le monde est plein de polissons
Je vous ai apporté des bonbons
Oh! oui! Germaine est moins bien que vous
Oh oui! Germaine elle est moins belle
C’est vrai que Germaine a des cheveux roux
C’est vrai que Germaine elle est cruelle
Ça vous avez mille fois raison
Je vous ai apporté des bonbons
Et nous voilà sur la grande place
Sur le kiosque on joue Mozart
Mais dites-moi que c’est par hasard
Qu’il y a là votre ami Léon
Si vous voulez que je cède la place
J’avais apporté des bonbons…
Mais bonjour Mademoiselle Germaine
Je vous ai apporté des bonbons
Parce que les fleurs c’est périssable
Puis les bonbons c’est tellement bon
Bien que les fleurs soient plus présentables
Surtout quand elles sont en boutons
Allez je vous ai apporté des bonbons

Laissez aller votre imagination… Amusez-vous !

Buller dans le parc (2)

Mais qu’est-ce qu’il a à ricaner, celui-là ?

Je ne vous ai pas tout dit, l’autre jour quand je bullais dans le parc, allongé sur le dos sur un banc de marbre au niveau de la fontaine de la Pyramide, dans les jardins de Versailles. Vous vous souvenez ?
Mais si ! … je travaillais mes abdos, comme toujours après mon footing et mes étirements :
« une minute vingt, une minute vingt et une, argh ! …vingt-deux, arrrgh ! … vingt… tr..ois … »
Quand à quelques mètres de moi des éclats de voix me firent me redresser d’un bloc sur le banc.
« Vingt quatre ! »
Et ben, il était là, juste derrière moi, appuyé sur son bâton, genre Gandalf le blanc bec, mais sans sa cape ou encore DSK sortant de sa salle de buis  !  … Il était là avec son air sarcastique à me regarder suer sur mon banc.
Qu’est-ce qu’il pouvait bien se dire celui-là ?

Je suis sûr que vous avez une petite idée !

Remplissez cette bulle avec ce qui vous vient à l’esprit.

Pour une fois que je vous offre un bâton pour me faire battre, profitez-en !

Buller dans le parc…

Mais qu’est-ce qu’ils peuvent bien se dire, ces deux-là ?

L’autre jour je bullais dans le parc de Versailles, côté jardin précisément. Allongé sur le dos sur un banc de marbre au niveau de la fontaine de la Pyramide, je travaillais mes abdos, comme toujours après mon footing et mes étirements :
« une minute vingt, une minute vingt et une, argh ! …vingt-deux, arrrgh ! … vingt… tr..ois … »
Quand à quelques mètres de moi des éclats de voix me firent me redresser d’un bloc sur le banc.
« Vingt quatre ! »
Je me retournais en direction de  l’allée des Marmousets, ou l’allée d’Eau, comme vous voulez, vous savez cette allée qui descend jusqu’aux bassins du Dragon puis de Neptune avec ces espèces de chérubins potelés et joufflus qui dansent et jouent soutenant une énorme vasque au dessus de leurs têtes. Non ? … ce n’est pas grave !
Deux personnages, chacun sur son piédestal, l’un haranguait l’autre qui faisait tout pour l’énerver, dans une sorte de jeu à la « je t’aime, moi non plus ». Seulement d’où j’étais je ne distinguais pas leurs mots.
Qu’est-ce qu’ils pouvaient bien se dire ces deux-là ?

Je suis sûr que vous avez une petite idée !

Remplissez ces deux bulles avec ce qui vous vient à l’esprit.

Vous n’allez tout de même pas rester de marbre !

A toi, à mots !

« Il n’y a plus d’eau ! » s’exclama Mimi en revenant du puits.

Le chef du village décida de réunir les sages aux premières lueurs de l’aube. Mais elle tardait à venir, la pauvre nuit refusait de partir.  De plus, ce qu’il ne savait pas, c’est qu’ils étaient partis chasser le perdreau.
« Hein, la nuit ? … tu es sûre, Mimi ? … me v’là beau !
– Je m’en vais quérir le grand sage auprès de l’arbre à palabres ! »

Et il s’en alla au petit matin sur le chemin de sa quête avec sa canne et un chapeau.

Nous sommes quelques-uns à l’avoir suivi plein d’enthousiasme.

Vous êtes quelques-uns aussi à vous être perdus, comme lui, dans le désert des mots sans cette foutue lettre ‘o’, interdite, et avec au moins une fois le son ‘o’, phonétique.

Et pourtant, les quelques que nous restons encore puisons des mots nouveaux chaque tour pour relever le défi et surtout se défier entre nous avec l’esprit joueur.

Petit clin d’oeil à Gwenaëlle qui tient bon la barre de cette aventure. Bravo !

Rejoignez-nous et étonnez-vous…

dans ce jeu où les univers de chacun ne font plus qu’un, où votre famille de mots s’agrandit, où une histoire invraisemblable se tisse au fil de votre imagination !

A toi, à mots, c’est ici... où là haut dans l’onglet Jeu d’écriture… juste en dessous !

Essayez ou revenez-y ! …  Anaïs, Pascal, Smoreau, Véronique, vous séchez ou quoi ?

Tant que je vous tiens, vous qui passez par là, ce blog, ses sollicitations, ses jeux d’écritures, l’ami Caouette, le Jazz Band virtuel, vous en pensez quoi ?

Réagissez !

L’ami Caouette

L’ami Caouète, me fait la tête. Qu’a Caouète ?
La p’tite Noé, veut plus m’parler. Qu’a Noé ?

A vous !

Un nouveau jeu pour agrémenter vos longs trajets de vacances.

Faites vos bagages sur ce blog… Rendez-vous dans la rubrique L’ami Caouette… 

Des noms de candidats en jeu !

Des noms de candidats à l’appel de l’élection présidentielle se sont livrés à la course aux parrainages pour dénicher les 500 signatures indispensables à leurs candidatures.

Des noms de candidats à la peine qui parviendront ou pas jusqu’au perron du conseil constitutionnel avec les précieux sésames.

Des noms de candidats, déjà en scène dans une campagne qui leur ouvre le champ de débats sans fin et sans finesse sur les hauts plateaux de télévision.

Des noms d’oiseaux remplaçant ces mêmes noms pour des envolées de communication au ras des pâquerettes.

Des noms à l’encre noir sur des bulletins blancs dont un seul conquérra votre enveloppe… ou pas !

Mais il ne s’agit pas ici de débattre sur le fond des idées des uns et des autres mais de jouer un instant avec leurs noms. Faisons les vivre ensemble, loin du sérieux que suscite un tel rendez-vous, au delà de leurs railleries et de nos propres convictions.

Amusons-nous à les placer, à découvert ou cachés, dans un texte libre de notre inspiration.

Par exemple, saurez-vous les retrouver dans ce texte ?

Françaises, français, l’élection n’est pas un jeu mais un « tous pour un » ou « tous pourris » comme s’amusait à dire Coluche en d’autres temps et les mêmes mœurs.

L’élection présidentielle est aussi sérieuse que le championnat de France de football. Chaque équipe partant en campagne sur les terrains de France et de Navarre, avec son candidat en tête, un capitaine, le meilleur. Car on le sait, on ne donne le brassard qu’aux illustres !

Mais aujourd’hui l’enjeu de cette élection, comme le foot, c’est l’Europe. Et va savoir pourquoi, la plus européenne des candidates est celle qui se fait le moins entendre. Pire, pour une fois que quelqu’un met l’accent sur la vérité et l’intégrité de sa campagne, on s’en moque ! … c’est pas très joli joli !

Et pour se défendre, notre franco-norvégienne n’écoute pas son entourage : « Ce n’est pas le peine, je ne tournerai pas le page ! ». Le comble serait tout de même qu’un franco-hollandais lui grille la politesse.

« C’est curieux ces gens avec la double nationalité, s’étonnent deux vils pimbêches frontistes. Soit France, soit Hollande, mais qu’il tranche bon sang ! »

« Mais ne mélanchons pas tout, prévient la candidate des verts. Le sujet n’est pas de savoir d’où l’on vient mais où l’on va. Les français ne sont pas dupes. On tait, niant les catastrophes écologiques passées et à venir, la vérité à nos compatriotes.»

Seulement voilà, la ligue des champions en politique, c’est comme pour le ballon rond, la fin justifie les moyens. Et de ce point de vue là, ils cheminent à deux dans la cour des gros budgets de campagne. Les ripoux touchent leur part et les matches basculent par des sondages, cet art totalitariste d’arbitrer un jeu aux parties inégales.

Françaises, français, l’élection n’est pas un jeu, certes, mais, entre nous,  d’un tel ennui que l’on baille round après round dans ces rixes de mauvais mots dont le vainqueur risque de ne pas sortir grandi, encore une fois… des urnes !

Ben voilà, ils y sont tous je crois ! … Qui joue avec moi ?