Au Café de la Page blanche, le 21 juin, ce sont des mots que l’on joue dans la rue.
Moi je joue de la plume. 
J’adore ! … parcourir la rue de la Page blanche et rejoindre tous ces groupes délurés et jouer des mots ensemble. Je me souviens, l’an dernier, il y en avait un qui jouait du crayon de papier.
Whouah ! … quel son sur sa gratte !
Un peu gras pour certains, mais quelle impro ! … Avant que ce mixeur à la gomme ne l’efface en augmentant le volume du grand feutre noir. Il faut dire que les mots du black étaient plus grands, plus ronds, ils parlaient à tout le monde qui scandait son refrain.
Mais le must, l’an passé, c’était la section des Bic. Ils écrivaient à une allure, montant descendant les gammes du Larousse, avec une telle fluidité qu’il m’était difficile de les suivre. Avec ma plume à bec, je faisais tâche à côté du Bic rouge qui paraphait son solo avec brio quand je cherchais encore les mots de mon inspiration, mon instrument à la bouche.
W h o u a h !
Je suis resté bouche bée aussi, je me rappelle, devant ce morceau de rap joué à la craie sur un tableau noir. Les mots grinçaient sur un rythme saccadé, c’était cru, c’était fort.
Qu’ils sonnaient bien ces poèmes en slams sur la scène !
Ah ! … c’est bien simple, la fête des mots dans la rue de la Page blanche, si vous saviez comme on se la raconte, on se croirait dans une parade à la Nouvelle… Orléans.
Et ce n’est pas le Jazz Band du Café de la page blanche qui vous dira le contraire !
J’aime beaucoup beaucoup! Un grand partage d’idées pour le coup! Si on s’y met tous, elle n’est pas près de se taire cette fête là !
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Ben, on va s’y mettre ! 😉
A suivre…
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