Je suis écrivain…

Ce n’est pas facile à dire.

Je suis écrivain, au fond qu’est-ce que ça veut dire ?

Jouons un peu, si vous le voulez bien…

L’écrivain, c’est celui qui écrit et qui est publié (ou juste lu). Point.

A ne pas confondre avec*…

L’écriveur, c’est celui qui écrit, c’est tout.
Il écrit sur tout mais surtout il écrit.

L’écrivant, c’est celui qui écrit et qui s’inscrit dans son récit.
Il écrit par chemins de traverse.

L’écriviste, c’est celui qui écrit et le revendique.
Il pratique l’écrivisme, écrire la bonne parole.

L’écrivier, c’est celui qui écrit pour sa culture.
Il sème l’inspiration et récolte un récit par saison.

L’écrivole, c’est celui qui écrit par distraction.
Il écrit pour le plaisir puis jette à la poubelle.

L’écrivaire, c’est celui qui écrit par décret
dans le but d’assigner autrui, de régir le monde.

L’écrivasse, (subst. féminin, péjoratif), c’est celle qui écrit vulgairement.
Peut être associé à toute forme de « langue de pute ».

L’écrivure (son homologue masculin) ne vaut pas mieux,
inutile que je vous fasse un dessin.

L’écrivette, c’est celui qui écrit pour… pour quoi déjà ?

 

Amusez-vous à inventer le type d’écrivain-veur-vier que vous êtes ou que vous imaginez…

(*) bien entendu tous ces mots et définitions sont issus de mon imagination.

Le nouveau est arrivé !

Dans un petit bistrot du 14ème, il fait sensation !

Dans les jupes de la DRH qui ne le lâche pas d’une semaine, cruciale pour gonfler les ventes, il se présente à toutes les tables, ravissant tous les verres vides du Marketing qui n’attendaient que lui, sous les yeux de ses collègues résignés à l’étage.

« Bonjour, je m’appelle Beaujolais Villages, je suis nouveau. »

400 salariés qui triment toute l’année pour servir leur entreprise l’ont très mauvaise, laissés pour compte sur leurs étagères, ils n’hésitent pas à cracher du goulot sur le nouveau dès qu’ils ont l’occasion de l’ouvrir »

« C’est chaque année pareil, il n’y en a que pour le stagiaire ! » se lamente JB, rangé au placard.

« T’as vu son fut’ … c’est pas du chêne ! dit le vieux du Haut-Médoc.
– Il n’a même pas de robe, pouffe la fillette de Julienas.
– Normal, c’est pas une nouvelle ! rétorque le petit Morgon toujours le vin pour rire.
Arrêtez un peu, attendez de voir s’il est bon ! tempère le Chiroubles qui connaît bien le nouveau, puisque c’est son neveu.
– Encore du piston ! s’agace le Brouilly en froid avec tout le monde depuis qu’il a été mis au frais par la direction, trop jeune. »

« Moi, dit le père Ricard, je vous parie que dès demain on me demande à genoux de relever le niveau »

A vous d’imaginer une réplique, un dialogue, un récit, typique du milieu de l’entreprise, avec ses sujets fétiches, la machine à café, le harcèlement, les plans sociaux, les syndicats…

Amusez-vous !

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Vous aimez jouer avec les mots, c’est aussi là- haut dans la barre de thèmes, à Jeu d’écriture !

La parodie de la RATP

Le message de la RATP à l’intérieur des vieux RER A, toujours en circulation, (vous savez les rouge et bleu, crades et bondés), est aussi clair qu’il se veut poétique.

Gardez les rames propres en usant des poubelles mises à votre disposition.

L’idée est originale, la poésie a un côté scolaire et le résultat fait plus sourire qu’il n’est vraiment efficace.

C’est déjà ça !

Oh ! Je vous entends déjà vous moquer, détourner le message tant la RATP et son RER fétiche suscitent bien des réactions quant aux nombreux dysfonctionnements dont ils font l’objet chaque jour.

C’est pourquoi je me disais que l’on pourrait parodier ces poèmes pour leur faire passer nos messages, à notre tour !

Même les provinciaux, jouez avec nous, n’êtes-vous jamais monté dans ce train fantôme pour quitter la Gare de Lyon ou vous rendre à Euro Disney, déjà bien secoués ou morts de trouille à rester aussi longtemps dans un tunnel sans la moindre information ?

Moi j’ai bien une idée sur l’un d’entre eux… Et vous ?

Deux autres poèmes du vieux réseau ferré :
Les chewing gum sont de grands romantiques
Ces coeurs d’artichauts s’attachent très vite
Mais les pauvres, rarement, sont aimés en retour
Ils cherchent désespérément le grand amour
Alors que la promesse d’un amour fusionnel
Est dans tous les couloirs: c’est la poubelle !
**********
 Elle va et vient la canette de bière
Négligemment laissée sous un strapontin
Elle donne aux voyageurs le mal de mer
C’est pas banal en souterrain
Pour ne plus avoir mal au coeur
Jetez la à la poubelle, ce sera le bonheur.

Laissez aller votre imagination… Amusez-vous !

La fête des mots, faîtes !

Et si ce n’était pas que des mots ?… Imaginez !

Chaque 21 septembre, le dernier jour de l’été, le jour de la fête des mots.

Pourquoi le dernier ? … Mais pour avoir le dernier mot sur l’été, pardi ! … Pour laisser les mots cueillir eux mêmes les feuilles aux branches de notre imagination avant qu’elles ne tombent en désuétude à nos pieds. Que sais-je encore… et pourquoi pas ?

L e s     m o t s     d a n s     l a       r u e      !

A l’instar de la fête de la musique, cette manifestation fait descendre les mots dans la rue. Tout le monde se joue des mots comme on joue de la musique, professionnels comme amateurs, toutes les créations, improvisations sont libres et gratuites. A chacun son atelier, son jeu, sa représentation des mots…

Oui, m a i s   e  n     p  l  e  i  n      a    i     r       !

Au diable les pupitres scolaires austères, au coin les tables rondes d’ateliers juste entre nous, bonjour les stands de kermesse aux mots audibles par tous, que l’on peut dégommer ou attraper sur une inspiration de passage.

Aujourd’hui, 21 septembre, les mots sont à la fête !

Mais suivez-moi plutôt !

A Paris, place de la Bastille où la fête bat son plein, de drôles de manèges à mots pour enfants s’articulent de leurs bras pour le plaisir des petits et des grands.

A l’attraction « le mot sur le bout de la langue » ça s’anime autant que ça crie.

Une énorme langue comme un toboggan se déhanche pour déséquilibrer le joueur qui tente de grimper jusqu’à son bout pour se saisir du bon mot.
Un speaker ne cesse de répéter la même phrase :

« C’est un pic, c’est un roc, c’est un… ah ! … je l’ai au bout de la langue ! »

Et les adultes de crier au pauvre gamin qui grimpe avec plus ou moins d’agilité : « Caaaap ! … Caaaap ! »
Et le speaker de rappeler aux parents qu’il est interdit de souffler pour l’intérêt du jeu.
« Caaaap ! »
Et le petit de dix ans ou presque, arrivé en haut de sa langue qui regarde tous ces mots en vrac, hébété autant qu’embêté quant au sens du mot soufflé par papa ou maman. Cap ? … Oui, il était cap, mais comment choisir le bon mot entre pape, flop, type et … voilà ses yeux qui s’illuminent. Il vient de comprendre et se saisit du mot cap au grand soulagement des adultes en bas qui commençaient à douter de la capacité réelle du gosse.
« Ouiiiii ! »
« … c’est un cap ! … mais oui, bravo jeune homme ! … vous venez de gagner l’œuvre d’Edmond de Rostand ! »

Et des jeux, il y en a plein, avec des animations très ludiques et surtout très créatives. Et pas que pour les petits.

Amis bavards, insatiables commères ou messieurs J-ai-toujours-un-truc-à-dire, venez vous mesurer aux défis de « Qui ne dit mot se sent con », place Saint Sulpice.

A mourir de rire… ou de honte !

Place de l’Hôtel de ville, tel un jeu télévisé, un animateur sur une estrade, habillé en « maître des colles », derrière lui, un immense tableau noir, devant, dix pupitres avec des feuilles blanches et des crayons.

Sur les quais de Seine, une « pêche aux mots » pour combler un texte contemporain à trous enchante petits et grands sous un fumet de merguez et un arc-en-ciel de guimauves et de barbapapas.

Des attractions, des ateliers en veux-tu en voilà, pullulent comme des feuilles qui s’accrochent encore fièrement à leurs arbres. « La dictée » incontournable de Pivot à l’Olympia, à 14h, 16h et 20h. L’inégalable atelier « Ecrire avec ses sens » dans les serres d’Auteuil, concurrençant celui intitulé « sens interdit » à l’opposé au parc de Belleville.

Quelle idée !  Vous proposer d’écrire un texte dans la peau d’un aveugle, d’un sourd ou encore le nez bouché.

Bien sûr, la rue de la Page blanche n’est pas en reste à Saint-Germain des Près. Outre le coin convivial de « l’ami cahouète », le patron du grand café propose sur sa terrasse son stand « A toi, à mots ! » … une grande façade installée en face et peinte en blanc où chacun écrit une phrase pour écrire une histoire ensemble.

Ce 21 septembre, des mots s’invitent un peu partout dans les rues, les squares. Certains sont sculptés, d’autres surgissent devant vous en 3D, d’autres encore sont simplement manuscrits mais avec de belles lithographies. On peut les ramasser, comme des enfants cueilleraient des bonbons. On les croise comme des regards ou des sourires. Certains nous parlent, on les saisit comme une révélation, d’autres nous reviennent avec le plaisir d’un souvenir, on les met dans la poche ou à la bouche.

Et puis il y a cette idée folle de mots fléchés géants reconstitués dans les rues de l’île de la cité. On suit les panneaux des définitions et on vérifie ou découvre les réponses le long de chaque artère.

Ce dernier jour estival aux couleurs rougeoyantes dans les arbres du soleil couchant, s’il n’est pas le plus long de l’année, c’est justement parce que les mots sont couchés très tôt sur tous les supports que l’on trouve, oui, oui… c’est autorisé ! … à la craie ou toute encre délébile, les murs, les voitures, les canapés… oui, oui ! … c’est la tradition. Même si vous trouverez toujours des râleurs passant après vous le chiffon… et le juron !

Je m’arrête-là… La journée m’a épuisé !

Et vous, cela vous inspire quoi ?

Je suis sûr que vous ne manquez pas d’idées ou de projets à proposer… lâchez-vous ! … Commentez cet article en développant votre stand, une animation, une rue tels que vous les imagineriez. Repartez d’une des idées évoquées ici, si elle vous inspire.

Amusez-vous… Inventez, inventons ensemble cette fête !

Et qui sait, peut-être madame la ministre de la culture nous prendra aux mots.

« Vous n’allez pas laisser notre langue, madame la ministre, sans son jour de fête ! »
La fête des mots, de la suite dans une idée… Cliquez ici >>

Histoire de cul !

« Elle a un cul ! … Non, mais elle a un cul ! »

Lolo n’en revient pas…

Le jeu « A toi, à mots ! » revient avec une petite soeur culottée pour de bonnes parties de phrases en l’air cet été.

Le principe est simple :      CHACUN SON TOUR,

une phrase qui prolonge la précédente,

une lettre interdite,

mais sa sonorité toujours présente !

Histoire de cul, dans cette nouvelle partie met le Q au placard et invite le son des curieux à décupler leur imagination pour donner corps à une histoire…. notre histoire.

Relevez le défi et étonnez-vous… en cliquant ICI >>

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A toi, à mots, c’est aussi là- haut dans la barre de thèmes…

La fête des mots…

Au Café de la Page blanche, le 21 juin, ce sont des mots que l’on joue dans la rue.

Moi je joue de la plume.   Plume

J’adore ! … parcourir la rue de la Page blanche et rejoindre tous ces groupes délurés et jouer des mots ensemble. Je me souviens, l’an dernier, il y en avait un qui jouait du crayon de papier.

Whouah ! … quel son sur sa gratte !

Un peu gras pour certains, mais quelle impro ! … Avant que ce mixeur à la gomme ne l’efface en augmentant le volume du grand feutre noir. Il faut dire que les mots du black étaient plus grands, plus ronds, ils parlaient à tout le monde qui scandait son refrain.

Mais le must, l’an passé, c’était la section des Bic. Ils écrivaient à une allure, montant descendant les gammes du Larousse, avec une telle fluidité qu’il m’était difficile de les suivre. Avec ma plume à bec, je faisais tâche à côté du Bic rouge qui paraphait son solo avec brio quand je cherchais encore les mots de mon inspiration, mon instrument à la bouche.

W  h  o  u  a  h   !

Je suis resté bouche bée aussi, je me rappelle, devant ce morceau de rap joué à la craie sur un tableau noir. Les mots grinçaient sur un rythme saccadé, c’était cru, c’était fort.

Qu’ils sonnaient bien ces poèmes en slams sur la scène !

Ah ! … c’est bien simple, la fête des mots dans la rue de la Page blanche, si vous saviez comme on se la raconte, on se croirait dans une parade à la Nouvelle… Orléans.

Et ce n’est pas le Jazz Band du Café de la page blanche qui vous dira le contraire !

Et vous, vous l’imaginez comment la fête des mots demain dans la rue ?

Ce billet est un petit clin d’oeil à la question du boudoir de Phédrienne : la fête des mots, une utopie ?
Quand les idées se rencontrent ! 😉

Buller à Dublin…

Excuse me, what are you talking about ?

Statues Dublin 2
L’autre jour je bullais dans les rues de Dublin, au petit matin, sur les traces de la décadente, la sulfureuse, croisée la veille, quand elle sort de ses gonds, lorsque la nuit la couvre de son grand chapeau noir et de ses bijoux aussi lumineux qu’éclatants qui ornent une longue robe aux couleurs musicales endiablées, avec un extravagant parfum de fête, je parle bien sûr de la bien nommée et tant convoitée rue du Temple Bar.
C’est clair, tous ceux qui l’ont abordée, côtoyée, embrassée même, vous dirons la même chose.

Elle nous rend dingue !

Avec sa bouche pulpeuse, le rouge aux lèvres, des paillettes au front, un léger fard orangé soulignant des grands yeux verts, elle impressionne par sa forme longiligne et ce coffre fort qui entonne à plein poumons son chant frénétique en choeur avec son pub’s band qui reprend dans un rythme pas moins effréné le même refrain :

Guinness, ô Guinness ! … One more pint !

Je revenais sur les traces de cette nuit aussi inoubliable que coupable, espérant n’y avoir laissé aucune mauvaise empreinte, quand j’ai croisé ces deux femmes, assises sur un banc, bronzées par le gris du ciel sans doute et qui papotaient, un air préoccupé et préoccupant, leurs sacs à leurs pieds. Elles étaient là, juste de l’autre côté du Ha’Penny bridge, sur la rive nord de la Liffey, à l’opposé de l’enfer de la rue de mauvaise vie qui attire ses proies une fois la nuit tombée.
Mais de quoi pouvaient-elles bien causer ? L’augmentation du kilo de tomates au marché à quelques mètres de là ? Le dernier cri des sacs à mains chez Lancel ? A moins que ce ne soit celui d’un corps tombé dans la Liffey la nuit dernière ? Ma curiosité était plus forte que mon accent anglais influent… pas fluent du tout quoi !

Euh… excouse-mi, wha tariou tolkink euboute ?

Je suis sûr que vous avez une petite idée !

Remplissez ces bulles avec ce qui vous vient à l’esprit.

Mon petit doigt me dit qu’elles parlent français !

Buller dans mon jardin

Hein ? … Quoi ? … Qu’est-ce qu’elle a dit ?

Vénus - Jardin de Versailles
L’autre jour je bullais dans mon jardin, à Versailles. Quand je dis mon jardin, ce n’est pas tout à fait le mien, disons que je le partage avec d’autres. Ce serait même plus juste de dire que c’est le notre, d’autant que c’est le sien… à Le Nôtre, de jardin ! … Vous me suivez ?
Je bullais l’autre jour dans son propre jardin, taillé comme une belle barbe pour un grand événement. Et pour cause, c’était le sien à Le Nôtre, d’évenement… son anniversaire, vous m’en direz tant… 400 ans le Dédé !

A la vôtre, monsieur Le Nôtre !

semblaient murmurer de drôles de sculptures d’arbres, le vert à la main… celle d’un certain Giuseppe Penone, chef de file de l’arte povera, je lis sans bien saisir. Peu m’importait…
Je bullais donc dans ce jardin, le notre, remontant une des allées qui longent le parterre de Latone, celle de droite précisément en direction du château. Je sais que cette précision sera appréciée par les amateurs de callipyges au temps compté ou encore aux pieds usés.
Quand je suis tombé nez à nez… ou plutôt des nues à nu avec le plus beau fessier du parc. Quelle splendeur ! pensais-je.  C’est là qu’une voix divine qui provenait de plus haut (forcément) s’est fait entendre… Je relevais la tête. Hein, quoi ?
Je ne sais pas si vous avez remarqué comme moi, mais on ne comprend jamais ce que disent les statues tellement elles parlent dans leurs marbres.
Mais qu’est-ce qu’elle a bien pu dire ?

Je suis sûr que vous avez une petite idée !

Remplissez cette bulle avec ce qui vous vient à l’esprit.

Avec juste un peu de subtilité féminine !

La parodie du président

Et si vous étiez Gérard Lenorman…

répondant à François le normal, président de la république ?

Notre président, au plus bas dans les sondages, semble avoir le moral dans les chaussettes. Il n’a pas le coeur à chanter, il déchante même chaque jour, de couacs en quoi qu’il dise ou qu’il fasse.

Alors, le Gérard qui est en vous pourrait peut-être lui redonner le sourire…

Imaginez !

Il était une fois… chez le psychanalyste, au conseil des ministres, inventez la suite…

Un grand garçon rond au regard un peu triste
Il attendait juste une phrase magique
On lui dit simplement: Si j’étais (vous) Président
Si j’étais président de la République…

A vous !

(Chanson originale)
Il était une fois à l’entrée des artistes
Un petit garçon blond au regard un peu triste
Il attendait de moi une phrase magique
Je lui dis simplement : Si j’étais Président
Si j’étais Président de la République
Jamais plus un enfant n’aurait de pensée triste
Je nommerais bien sur Mickey premier ministre
De mon gouvernement, si j’étais président
Simplet à la culture me semble une évidence
Tintin à la police et Picsou aux finances
Zorro à la justice et Minnie à la danse
Est c’que tu serais content si j’étais président ?
Tarzan serait ministre de l’écologie
Bécassine au commerce, Maya à l’industrie
Je déclarerais publiques toutes les patisseries
Opposition néant, si j’étais Président
 Si j’étais Président de la République
J’écrirais mes discours en vers et en musique

Et les jours de conseil on irait en pique-nique
On f’rait des trucs marrants si j’étais Président
Je recevrais la nuit le corps diplomatique
Dans une super disco à l’ambiance atomique
On se ferait la guerre à grands coups de rythmique
Rien ne serait comme avant, si j’étais président
Au bord des fontaines coulerait de l’orangeade
Coluche notre ministre de la rigolade
Imposerait des manèges sur toutes les esplanades
On s’éclaterait vraiment, si j’étais président !
Si t’étais Président de la République
Pour nous, tes p’tits copains, ça s’rait super pratique

On pourrait rigoler et chahuter sans risques
On serait bien contents si t’étais Président
Je s’rais jamais Président de la République
Vous les petits malins vous êtes très sympathiques
Mais ne comptez pas sur moi pour faire de la politique
Pas besoin d’être Président, pour aimer les enfants
Laissez aller votre imagination… Amusez-vous !

Buller sur mon I-phone…

Heu… ça faisait comment déjà ?

L’autre jour je bullais à la terrasse d’un café, tripotant mon I-phone, l’air du rien qui m’habitait et pour faire genre « mais non, je ne m’ennuie pas, j’attends quelqu’un ».
C’est là que ce quelqu’un est arrivé alors que je ne l’attendais pas, « qu’est-ce tu fous là ? », et nous voilà deux, les yeux rivés sur le petit appareil à la pomme croquée. J’ai voulu lui montrer une vidéo, « tu sais la réplique dans un singe en hiver, ça faisait comment déjà ? ». Oui mais voilà, à peine elle avait démarré…

« M’sieur Esnault, le picon de bière… »

que le logo de Free (voir image grossièrement reconstituée), « t’es chez Free ? » … a pris place pour une durée illimitée (incluse dans le forfait, vous avez tout compris) nous empêchant de connaître la suite, un quart d’heure plus tard.

Alors pour ne pas être en reste, je décidais d’inventer.

Qu’est-ce qu’elle pourrait bien lui demander à m’sieur Esnault ?

Je suis sûr que vous avez une petite idée !

Remplissez ce sous-titre avec ce qui vous vient à l’esprit.

Hey ! … entre-nous, ici la réplique originale on s’en fout !