Live Unblogged !

Débranchez le jack de votre écriture

et laissez exprimer le son acoustique de sa gratte sur le papier !

On n’est pas bien là, face à la mer, en haut de cette montagne, à la fraîche, déconnecté du net, le crayon à la main, on grattera quand on aura envie de gratter… ou encore au bord de ce ruisseau qui chante et que mon écriture accompagne ?

Ecoutez ce son roots de l’écriture !

Le Café de la page blanche ferme ses posts momentanément, le temps d’un projet d’écriture. Il reviendra dans quelques temps, autrement… (j’y réfléchis) mais toujours avec la même idée de partager ce plaisir d’écrire.
Vous pouvez continuer à surfer sur les pages du blog et laisser des commentaires si l’envie vous prend.

Mais n’oubliez pas de débrancher de temps en temps ! 😉

Unblogged !

Débranchez le jack de votre écriture

et laissez exprimer le son acoustique de sa gratte sur le papier !

On n’est pas bien là, face à la mer, en haut de cette montagne, à la fraîche, déconnecté du net, le crayon à la main, on grattera quand on aura envie de gratter… ou encore au bord de ce ruisseau qui chante et que mon écriture accompagne ?

Allez ouste, du balai… on quitte le nid du net les enfants !

« Tweet, tweet ! »

Vous pouvez tweeter tant que vous voudrez, maman ne téléchargera pas la bécquée au mois d’août.

Le Café de la Page blanche prend des vacances.

Faites comme lui, ignorez le wifi qui fait des vagues dans l’air paisible et vous appelle à surfer dessus. Coupez le cordon ombilical avec lui et retrouvez les sensations du toucher du crayon et du papier, de la rature ou de la gomme…

Ecoutez ce son roots de l’écriture !

Bonnes vacances imaginatives et créatives !

Et si vous ne revenez pas, vous voulez que je vous dise… je ne vous en voudrai pas ! 😉

Pour les accrocs ou les retardataires dans leurs lectures,
Cliquez ici pour retrouver les dernières élucubrations d’Antonio >>

La fête des mots…

Au Café de la Page blanche, le 21 juin, ce sont des mots que l’on joue dans la rue.

Moi je joue de la plume.   Plume

J’adore ! … parcourir la rue de la Page blanche et rejoindre tous ces groupes délurés et jouer des mots ensemble. Je me souviens, l’an dernier, il y en avait un qui jouait du crayon de papier.

Whouah ! … quel son sur sa gratte !

Un peu gras pour certains, mais quelle impro ! … Avant que ce mixeur à la gomme ne l’efface en augmentant le volume du grand feutre noir. Il faut dire que les mots du black étaient plus grands, plus ronds, ils parlaient à tout le monde qui scandait son refrain.

Mais le must, l’an passé, c’était la section des Bic. Ils écrivaient à une allure, montant descendant les gammes du Larousse, avec une telle fluidité qu’il m’était difficile de les suivre. Avec ma plume à bec, je faisais tâche à côté du Bic rouge qui paraphait son solo avec brio quand je cherchais encore les mots de mon inspiration, mon instrument à la bouche.

W  h  o  u  a  h   !

Je suis resté bouche bée aussi, je me rappelle, devant ce morceau de rap joué à la craie sur un tableau noir. Les mots grinçaient sur un rythme saccadé, c’était cru, c’était fort.

Qu’ils sonnaient bien ces poèmes en slams sur la scène !

Ah ! … c’est bien simple, la fête des mots dans la rue de la Page blanche, si vous saviez comme on se la raconte, on se croirait dans une parade à la Nouvelle… Orléans.

Et ce n’est pas le Jazz Band du Café de la page blanche qui vous dira le contraire !

Et vous, vous l’imaginez comment la fête des mots demain dans la rue ?

Ce billet est un petit clin d’oeil à la question du boudoir de Phédrienne : la fête des mots, une utopie ?
Quand les idées se rencontrent ! 😉

La parodie d’une chanson

Parodier une chanson, c’est un jeu d’enfant !

En savoir + sur la parodie… ici >> !

Qui ne s’y est pas essayé pour un anniversaire, un pot de départ, jubilant du message détourné de la chanson originale ?

Même Patrick Sébastien y est allé de son célèbre « Je l’aime à courir » parodiant Cabrel et son amour jusqu’à la mort.

Oui mais respecter le rythme et la sonorité de la chanson originale pour un effet garanti  n’est pas toujours un exercice facile. Ecoutez !

[l’originale] Moi je n’étais rien et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien du sommeil de ses nuits,
Je l’aime à mourir
[P. Sébastien] Moi je l’aimais bien et voilà qu’aujourd’hui
Elle est tellement bidon quand elle est là je fuis
Je l’aime à courir
(en soulignés, les mots qui changent)

Entendez comme la sonorité de la seconde phrase est moins fluide, on n’a plus les accents sur le son ‘s’ qui donne un souffle, une respiration au texte, non ?

C’est pourquoi plus on colle au texte d’origine, à sa trame, plus c’est facile !

Je vous rassure tout de suite. Il est très difficile de coller à ce point à un texte original, t’es excusé Patrick, surtout quand on veut lui donner un autre sens et que le but ici est d’abord de faire rire.

Mais on peut toujours essayer !

Par exemple, si on voulait parler de l’euthanasie (désolé, ce n’est pas gai !), on pourrait coller encore plus à l’original :

Moi je n’étais rien et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien du sommeil de sa vie
Je l’aide à mourir

Là, je ne change pratiquement rien, je conserve la forme poétique originale.

Mais amusons-nous plutôt comme Patrick avec une autre idée, plus drôle, du genre :

  • « Je l’aide à sourire » en parlant de la caissière du supermarché
  • ou « Je l’aide à vieillir, grandir, dormir, courir… »

Parodiez le début (comme moi) ou un couplet ou toute la chanson si vous êtes carrément inspiré… sans vous prendre la tête sur la forme ! … là, on joue !

Moi je n’étais rien et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien du sommeil de ses nuits,
Je l’aime à mourir
Vous pouvez détruire tout ce qui vous plaira
Elle n’a qu’à ouvrir l’espace de ses bras
Pour tout reconstruire pour tout reconstruire,
Je l’aime à mourir
Elle a gommé les chiffres des horloges du quartier
Elle a fait de ma vie des cocottes en papier
Des éclats de rire
Elle a bâti des ponts entre nous et le ciel
Et nous les traversons à chaque fois qu’elle
Ne veut pas dormir ne veut pas dormir
Je l’aime à mourir
Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd’hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l’amour aussi
Elle vit de son mieux son rêve d’opaline
Elle danse au milieu des forêts qu’elle dessine
Je l’aime à mourir
Elle porte des rubans  qu’elle laisse s’envoler

Elle me chante souvent que j’ai tort d’essayer
De les retenir de les retenir
Je l’aime à mourir
Pour monter dans sa grotte cachée sous les toits
Je dois clouer des notes à mes sabots de bois
Je l’aime à mourir
Je dois juste m’asseoir je ne dois pas parler
Je ne dois rien vouloir je dois juste essayer
De lui appartenir de lui appartenir
Je l’aime à mourir

Laissez aller votre imagination… Amusez-vous !

En savoir + sur la parodie… ici >> !

Le Blue mot

Ecrire comme je joue,

Ecrire comme j’improvise,
Sur trois accords d’un blues
Et un art [des] mots que j’électrise.

Le blues c’est quoi ?

Trois accords, trois tonalités, trois couleurs,
Cinq notes, une pentatonique mineure,
Une même phrase qui se décline dans tous les sens, en pleurs, et…

la Blue note, cette inflexion de la quinte qui serre le cœur.

Ecrire comme je joue, pourquoi pas ?
Suivant une phrase pentatonique de mon blues, cinq mots pas plus,

  • Le sujet dans le rôle de la note tonique, ça va de soi,
  • Le verbe dans celui de la tierce, conjugué en mineur,
  • La quarte et la quinte laissant leurs places aux compléments d’objets directs ou indirects qui permettent de nous situer dans l’action,
  • Quant à la septième mineure, il faut l’imaginer comme une préposition, un petit plus, intrigante et toujours prête à abattre sa quarte.

Ecrire comme j’improvise,
avec le Blue mot qui vous prend là !

Ca donnerait quoi ?

  • Ma penta de mots, par exemple :  Je suis amoureux de toi
  • Mon Blue mot  : Fou
  • A cela, comme tout musicien qui joue du blues, j’ajoute des effets : Whaou ! … Oh ! … Hou ! … Yé !

C’est parti… en pure improvisation !

Je suis amoureux de toi.
Oh ! Je suis amoureux de toi.
Toi, toi, toi, toi !
Je suis amoureux, hou !
Je suis fou amoureux de toi.
Je suis toi, je suis deux, whaou !
Amour, eux, toi, hou !
Fou amoureux de toi,
Fou amoureux, fou amoureux, fou amoureux, fou amoureux,
Fou amoureux, fou amoureux, fou amoureux, fou amoureux de
Toi, toi, toi, toi !
Je suis âme a-mou-reux !
Jeu, amour, toi, Whaou !
Fou amoureux de toi…
Je suis, Oh !
Fou amoureux de toi…
Je suis amoureux de toi.

Ho yé !

Vous voulez essayer ?

Pour s’amuser à écrire avec du rythme et du son, il y a aussi « My name is Band,.. » !
.

My name is Band, Jazz Band !

Imaginez…

Le meilleur du Jazz réuni dans un groupe de rêve, créé de toutes pièces pour vous par le Café de la Page blanche.

Sa mission ? … vous faire écrire autrement … avec du rythme et du son !

Composé principalement de son trio aux cuivres retentissants, Miles Trumpet, Charlie Sax et Bennie Trombone, ainsi que des intarissables rythmeurs fous, Marcus Bass et Billy Drums, tantôt accompagnant la voix éclatante et sublime d’Ella Voice, tantôt accompagnés par les diaboliques frères Jimi Gibson et Stevie Ray Fender, sans oublier le soliste génial Herbie Keyboard, ce groupe de jazz insolite anime sur ce blog un jazz littéralement déjanté, empreint de vos propres élucubrations.

Je m’explique.

Comme cela vous chante et quand cela vous chante, ces musiciens virtuoses et virtuels improvisent vos dialogues avec leurs instruments.

Comment ?

C’est simple. Sur n’importe quel sujet qui vous passe par la tête, comme en musique on part sur un thème, il s’agit pour vous d’improviser une réplique (simple) ou des dialogues entre eux en respectant la contrainte de leurs caractères et du son de chacun de leurs instruments tels que je les ai imaginés pour vous.

Par exemple :
Miles trumpet emploie beaucoup le son ‘t’, laissant traîner certaines voyelles : « Taratata, tu te tais ! ». Il est leader de la section cuivres et cherche toujours à imposer son avis dans les discussions.
Charlie Sax allie au maximum les sons ‘s’ et ‘x’ « C’est qu’c’est sexy ça ! ». C’est un sensuel autant que vicieux, il ramène tout aux filles et au sexe.
Bennie Trombone emploie surtout le son ‘ou’ derrière une consonne : « Bouh, ça me dégoute ! », un côté nounours,  il bougonne toujours, pouffe, n’est jamais content.
Marcus Bass emploie des sons qui résonnent, du genre ‘ding’, ‘deng’, ‘dong’. « Dis donc, tu joues comme un dingue ! ». Il sait tout, recadre tout, c’est le sérieux du groupe, celui qui raisonne.
Billy Drums ne parle qu’en mesures, avec un nombre de pieds réguliers (souvent en alexandrins) dont chaque premier temps commence par le son ‘t’ : « Tu dis n’importe quoi, t’es tombé sur la tête ! ».
Ella Voice utilise surtout des mots commençant par une voyelle ou un ‘h’ aspiré avec des sons qu’elle aime laisser traîner : « Hooo ! il est a-doraaable ! ». Elle est un peu hystérique, extravertie… avec un accent américain pourquoi pas. C’est une staaaar quoi !
Les frères Gibson et Fender adorent monter le son et parler tous seuls, avec des riffs courts comme des phrases jamais terminées, répétées, bégayées, avec des interjections en guise d’effets, ils s’exclament plus qu’ils ne s’expriment : « Whaou, c’est … c’est, whaou ! »
Herbie Keyboard parle tout à fait normalement et clairement, sans contrainte quoi ! …

L’idée  première…

C’est de créer une situation autour de dialogues qui fassent interagir ces musiciens comme s’ils étaient sur scène, les mots devenant les notes qui sortent de leurs instruments… avec du rythme et du son !

L’idée seconde…

C’est que l’on arrive à reconnaître qui parle, grâce aux consonances des phrases qui caractérisent les instruments, sans avoir à préciser leurs noms devant chaque dialogue.

  • Pour commencer, reprenez systématiquement le premier mot en gras de chaque phrase des exemples ci-dessus (Miles Trumpet : « taratata ! »).
  • Vous n’êtes pas obligé de tous les faire participer, tout comme vous pouvez personnaliser chaque musicien à votre sauce. Ce qui est écrit ci-dessus est à titre d’exemple.
  • N’hésitez pas à intégrer Herbie Keyboard qui lui n’a pas de contrainte.

On essaye ? … suivez-moi comme bon vous semble !

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez « Des mots sur un air de jazz… » !
.

Coup de blues au Réservoir !

Aujourd’hui, faire le plein du réservoir, on le sait et on a beau râler, ça coûte bonbon !

Mais il est un Réservoir, qui, une fois qu’il a fait le plein, ne manque pas de culot pour se remplir encore les poches.

Un peu de décence tout de même !

Ca se passe à Paris dans le 11ème, rue de la Forge-Royale. Ce n’est pas sans aplomb que ce lieu branché de la vie nocturne parisienne s’affiche sur son site comme un lieu de privilégiés, un club comme il se nomme, propice à l’épanouissement des artistes et la découverte de nouveaux talents.

Et il n’y a rien à redire, ce soir-là, la musique live au Réservoir, c’était du super ! … Mais à quel prix ?

Cela aurait été d’autant plus super qu’à 15 euros l’entrée on ait pu occuper la place assise ou debout que stipulait le billet pour assister au concert.

Seulement en arrivant, on est plus facilement sur le cul que le cul sur une chaise. Tout d’abord, il faut reconnaître que l’endroit en jette avec ses poutres apparentes, sa déco baroque atypique créée de toutes pièces pour simuler l’aspect d’une ancienne forge en l’honneur de la rue qui lui sert d’adresse, des tentures, des sculptures, des grands miroirs et des luminaires insolites, il y a même une cage en fer forgé, de vieux fauteuils et canapés en velours rouge.

Mais très vite, ce sont les videurs qui en jettent. Tous ceux qui oseraient s’aventurer devant la scène ou dans la salle, au risque d’obstruer la vue des privilégiés qui, eux, ont réservé une table pour « leur » dîner concert. C’est bien simple, sans réservation pour dîner (repas autour de 45€ environ, sans les boissons), vous êtes gentiment convié à longer le bar, parqué avec les autres en file indienne, chacun tentant de deviner un bout de la scène, à défaut de voir les musiciens.

Oui mais voilà, un malheur n’arrive jamais seul. On aurait pu penser qu’accoudés au bar, on soit idéalement placés pour être servi les premiers d’une petite bière pression.

Que nenni ! … Figurez-vous qu’au Réservoir, à la pompe, il n’y a qu’une seule serveuse pour tout ce « tiers » monde, son collègue s’attelant à servir en priorité « les nantis » en salle qui commandaient.

« Ca va, vous n’êtes pas tout seul ! » me répondit sèchement l’employée, débordée qu’elle était à composer des cocktails et à qui je demandais gentiment de ne pas m’oublier, un quart d’heure que j’attendais patiemment mon tour. Chaque fois qu’elle ouvrait la bouche les mots semblaient vouloir s’échapper de la porte de prison qu’elle tenait en guise de sourire. Je n’ai pas répondu et fui avec eux. Bref, je reviendrai plus tard dans la soirée, sans pression, pour une bière bouteille à 6 euros pièce, premiers prix.

Et encore heureux que la musique était bonne !

Le blues sur scène aidait à oublier celui en bord de salle. Ca déménageait sous la Gibson du soliste et pourtant personne ne bougeait à table, ça dînait tranquillement, applaudissant entre deux fourchetées. On est loin de la ferveur des salles du New Morning, du Trianon et autre Cabaret Sauvage de la Villette… de vrais ambiances de concert !

Ce jeudi 19 avril, il y avait du blues et du bon avec l’énergique groupe français Blues Power Band précédé d’un non moins excellent Hub, au son authentique du sud de la Louisiane.

Tous deux ont réussi à me faire oublier un instant ce foutage de gueule ambiant.

Bref, on ne m’y reprendra plus…

la prochaine fois, j’irai faire le plein de musique live ailleurs !

Vous aussi, arguez de l’humeur de vos coups de gueule ou coups de coeur dans la rubrique avis d’expo, de spectacle ou encore avis de théâtre ou avis de ciné !

Des mots sur un air de jazz…

L’improvisation, c’est le nerf du jazz !

Elle transporte ses messages entre les membres d’un corps musical pour que chacun articule son instrument, organe moteur de leur musique, organisme bien vivant.

L’improvisation, c’est le nerf du bœuf que les jazzmen sur scène affectionnent, matraquant  sur un rythme fou ce que leur dictent à tort ou à raison leurs instruments.

Je pourrais continuer à jouer comme eux toute la nuit avec mes mots comme ils me viennent sur ce thème. Mais poser des mots directement sur un air de jazz, c’est une toute autre paire de manche, un autre set, quoi !… Si je puis me permettre une dernière fois – je suis incorrigible, vous l’aurez deviné ! – cela n’est pas sans risque de taper sur les nerfs plus que sur ses pieds à mesure que le rythme défile et les mots se défilent .

Car le jazz c’est d’abord un rythme, un coeur qui bat :
swing, cool, bebop, à contretemps, syncopé… toujours vivant !

Le jazz, c’est aussi un son, le souffle de la vie qui passe dans ce corps instrumental. Ce sont ces mots que les instruments prononcent et qui nous charment par leur accent de cuivres claironnant, de cordes vibrant, de tambours battant, tels des bambins dans une crèche balbutiant leurs premières onomatopées. Pada pada pada padap … Biiii bap !

Et que nous disent-ils ? … Les aides maternelles se posent sans doute la même question et pourtant, comme le public de jazz, instinctivement elles perçoivent leurs intentions.

Et si on essayait à notre tour de mettre des mots sur cette musique,
des mots qui respirent… qui battent la mesure de notre coeur ?

Claude Nougaro était très fort dans cet exercice. Ses mots savaient trouver la résonance des thèmes d’origine.

« Quand le jazz est, quand le jazz est… là !  »

Allez-y, chantonnez ! … On entend presque le frottement des baguettes sur les charleys et le coup de grosse caisse sur le premier temps, non ?

Essayons, je disais ! … Il ne s’agit pas pour moi de vous faire ici un cours de musique, je n’en ai pas la faculté, loin de moi l’idée. Je vais même vous dire, j’improvise complètement cet article. Ça tombe bien, c’est le sujet. Et j’espère qu’il saura vous faire jaser.

Mais assez parlé, écoutons plutôt ! … « So What de Miles Davis« 

Cliquez sur l’image !  (à défaut de pouvoir l’écouter sur un meilleur support, car le son ici est plutôt médiocre)

Ecoutez en boucle,
fermez les yeux… vous voyez quoi ?

Imaginez chaque instrument comme un mouvement dans un décor ou comme un personnage principal qui agit, qui parle.

Imaginez... à l’envers du film « ascenseur pour l’échafaud » de Louis Malle où Miles Davis a improvisé en direct la musique du film sur les images, à votre tour vous improvisez les images à l’écoute du thème de ce morceau de jazz culte.

Décrivez ce que vous voyez, posez les mots qui vous viennent sur la pellicule de votre film… sur quelques lignes.

Comme vous le sentez, essayez  !

Vous n’êtes pas obligés de suivre scrupuleusement l’exercice…
Postez un commentaire comme il vous vient.